Armée : Ecole de l’aviation légère de l’armée de terre (EALAT)

Depuis plus de cinq décennies, les hélicoptères Puma de l'École de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre (EALAT) ont marqué le ciel du Cannet des Maures. Après 55 ans de service ininterrompu, ces appareils emblématiques ont officiellement mis fin à leur exploitation au sein de la Base École – 2e Régiment d'hélicoptères de combat (BE-2e RHC). Après 55 ans de service ininterrompu, ces appareils emblématiques ont officiellement mis fin à leur exploitation au sein de la Base École – 2e Régiment d'hélicoptères de combat (BE-2e RHC).

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un hélicoptère vole avec en arrière plan la plaine des maures - Agrandir l'image, fenêtre modale
Le Caïman NH90 a une plus grande capacité d’emport, d’autonomie carburant et est plus puissant (en termes de vitesse). ©EALAT

Les hélicoptères Puma ont été les témoins et les acteurs de nombreuses interventions critiques dans la grande région Sud. Que ce soit lors des inondations dévastatrices, des tempêtes violentes ou des feux de forêt destructeurs, les Puma ont toujours été en première ligne, apportant leur soutien et leur expertise dans les moments les plus difficiles.
Mais l’histoire de l’EALAT et de la ville du Cannet des Maures ne se limite pas à ces interventions.

Depuis son implantation définitive en 1963, l’École n’a cessé de renforcer les liens qui l’unissent à la commune. Créée en 1957, l’EALAT est devenue un pilier de la formation aéronautique en France, offrant à des milliers de militaires les compétences nécessaires pour piloter et entretenir les hélicoptères.

Une transition vers la modernité

Avec la fin de l’exploitation du Puma, un nouveau chapitre s’ouvre pour l’EALAT et le Cannet des Maures. La relève est assurée par des appareils plus modernes, comme le NH90 Caïman (1), qui sont déjà au cœur de la formation au sein du quartier général Lejay depuis 2012. L’EALAT s’est ainsi inscrite dans une dynamique de modernisation continue, se tournant résolument vers une aviation de nouvelle génération.

L’horizon 2028 marquera l’arrivée des premiers hélicoptères Guépard, symbole d’innovation et de performance. La ville du Cannet des Maures est fière et honorée d’accueillir ce nouvel hélicoptère des armées, renforçant ainsi sa position de cœur battant de la formation aéronautique militaire en France.

Une collaboration ancrée dans le temps

La belle histoire entre l’EALAT et la ville du Cannet des Maures se poursuit, marquée par des évolutions technologiques et des défis toujours plus grands. Alors que les Puma s’éclipsent, les nouveaux hélicoptères prennent leur envol, symbolisant la continuité et le renouveau de cette collaboration unique.

La ville du Cannet des Maures reste plus que jamais engagée aux côtés de l’EALAT, soutenant ses missions et contribuant à son rayonnement. Ensemble, ils continuent d’écrire l’histoire de l’aviation légère militaire française, avec pour horizon un avenir où l’innovation et l’excellence restent les maîtres-mots.

EALAT en Chiffres

  • 50 simulateurs de vol et de maintenance : Une infrastructure de pointe pour une formation de qualité.
  • 12 500 heures de simulation effectuées : Une expertise indéniable dans le domaine de la simulation.
  • 1 500 personnes formées par an : L’EALAT forme chaque année de nouveaux spécialistes prêts à servir.
  • 30 000 heures de vol (sites de Dax et du Cannet des Maures couplés) : Un volume de vol qui témoigne de l’intensité et de l’importance des missions menées.