Nature en ville

Depuis près de quinze ans, la commune du Cannet des Maures s’attèle à ramener la nature en son centre et à lutter ainsi contre le dérèglement climatique et l’imperméabilisation des sols. Un programme « ville verte » a été mis en place qui regroupe de nombreuses actions. 

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Territoire Engagé pour la Nature 

La commune a été reconnue « Territoire Engagé pour la Nature » en 2019 pour une période de trois ans. Ce programme vise à faire émerger, reconnaître et valoriser des plans d’actions en faveur de la biodiversité. Agir pour la biodiversité c’est aussi, pour les habitants et le territoire : l’amélioration du cadre de vie des habitants, leur qualité de vie et leur santé ; le développement de l’attractivité économique ; la prévention des risques environnementaux. 

Le bilan du plan d’action mis en place par la commune a été fait en avril 2022. La commune renouvèlera son engagement à la fin de l’année 2022 pour les trois prochaines années.  

Atlas de la Biodiversité Communale 

La commune du Cannet des Maures a été lauréate de l’appel à projets Atlas de la biodiversité communale en juillet 2021. Le financement de cette action est assuré par l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et le Plan de Relance mis en place par l’État.  

L’ABC, kesako ? Il s’agit, via des inventaires, d’accroître les connaissances relatives à la biodiversité présente sur son territoire, de sensibiliser et de fédérer l’ensemble des acteurs (élus, habitants, acteurs socio-économiques et associatifs) à la préservation de cette biodiversité.
La démarche s’étale sur deux ans, jusqu’à l’été 2023.  

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Partenariat LPO  

Une convention pluriannuelle d’objectifs (2020-2025) a été signée avec le LPO PACA afin d’avoir son accompagnement pour promouvoir la biodiversité sur le territoire. Cet accompagnement se traduit dans un plan d’action annuel où des inventaires, des diagnostics écologiques, des actions pour favoriser la nature en ville (installation de nichoirs) et des sorties grand public sont programmés.  

Parallèlement, la commune a décidé d’entrer dans la démarche « Refuge LPO ». Initié fin 2019, le projet de création d’un réseau de Refuges LPO au Cannet des Maures est donc lancé. Les espaces verts communaux, les terrains situés le long du Réal Martin où seront implantés les futurs jardins familiaux, ainsi que l’école maternelle Leï Pichoun ont été labellisés. 

Mini-forêt  Miyawaki 

Une surface de 200 m2, occupée avant par un parking, a été réaménagée en espace boisé. Une mini-forêt a été plantée en 2021, sur le principe de Miyawaki, botaniste japonais dont la méthode vise à créer de petites forêts urbaines. 600 plants d’arbres et arbustes d’essences locales ont été plantés en grande densité, avec trois arbres au m². Cela favorise la communication racinaire, limite la croissance d’herbes adventices et crée une situation de compétition vertueuse pour la lumière favorisant une croissance accélérée des arbres. 

Depuis 2021, d’autres mini-forêts Miyawaki ont été déployées sur le territoire, notamment aux abords et au sein des écoles publiques.  

Plantations  d’arbres 

Depuis plus de 10 ans, la commune a souhaité planter et verdir ses espaces publics afin d’apporter un confort aux habitants tout en assurant une préservation de la biodiversité. 

Concrètement, plus de 300 arbres ont été plantés sur la période, et 600 plants dans le cadre du projet mini-forêt. 

Ces arbres, sélectionnés au sein de pépinières spécialisées, sont en adéquation avec les valeurs de la commune, à savoir :  

  • Majorité d’endémiques (volonté de lutter contre les Espèces Exotiques Envahissantes) 
  • Espèces adaptées au sol 
  • Espèces pollinisatrices, ou favorables à la présence de la faune (gites naturels…) 
  • Arbres de hautes tiges, déjà matures 
  • Plantations dans des fosses de 7m³ et connectées entre elles quand cela est possible 

Urbanisme 

La commune porte depuis le 03 juillet 2019, la révision de son Plan Local d’Urbanisme. Cette révision portant sur la mise à jour réglementaire du document stratégique a permis une intégration complète de la transition écologique et énergétique. Ainsi, outre la diminution de 100 ha de zones urbaines au profit de zones naturelles (portant à moins de 5 % les zones constructibles sur le territoire cannetois), la révision a permis de :  

  • Intégrer les dispositifs en matière de transition énergétique (inciter l’isolation par l’extérieur, inciter la pose de panneaux photovoltaïques, développement d’une offre de déplacement doux…)   
  • Prendre en compte les usages en matière de transition écologique (intégration Espaces Verts Protégés, maintien des haies, des corridors écologiques, incitation à mettre en œuvre des mesures en faveur de la biodiversité, réalisation de listes de plantes à favoriser ou à bannir…)  

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