Changement de nom et/ou prénom

Le changement de prénom et le changement de nom de famille sont deux procédures distinctes.

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Plantations (haies, arbres, arbustes…)

Vous souhaitez planter un arbre sur votre terrain ?

Certaines règles de distance et de hauteur sont à respecter vis à vis de la propriété de votre voisin. L’entretien des plantations mitoyennes ou situées en limite de propriété et la cueillette des fruits de vos plantations répondent également à une réglementation précise.

Nous faisons le point sur cette réglementation.

    Les plantations comme les arbres, arbustes et arbrisseaux peuvent être plantées près de la limite séparative de votre terrain et de celui de votre voisin, à la condition de respecter une certaine distance.

    Cette distance peut être fixée par les règles locales prévues par les règlements particuliers existants ou les usages locaux constants et reconnus. Pour en avoir connaissance, il faut se renseigner auprès de votre mairie.

    Où s’adresser ?

     Mairie 

    À noter

    si vous ne connaissez pas les limites exactes qui séparent votre terrain de celui de votre voisin, il peut être utile de faire réaliser un bornage de terrain.

    S’il n’existe aucune règle locale, la distance minimale à respecter par rapport au terrain de votre voisin varie selon la hauteur de votre plantation.

    Ainsi, vous pouvez planter un arbre de plus de 2 mètres à condition de respecter une distance minimale de 2 mètres jusqu’à la limite séparative de la propriété voisine. Il n’existe pas de limitation de hauteur pour les arbres qui sont plantés à plus de 2 mètres de la limite séparative de la propriété voisine.

    Par contre, si l’arbre a une hauteur inférieure ou égale à 2 mètres, vous devez respecter une distance minimale de 0,5 mètre jusqu’à la limite séparative de la propriété voisine.

    La hauteur de la plantation se mesure depuis le sol jusqu’à la cime de l’arbre et la distance depuis le milieu du tronc de l’arbre.

    À savoir

    les arbres, arbustes et arbrisseaux de toute espèce peuvent être plantés en espaliers, de chaque côté du mur séparatif, sans avoir à respecter aucune distance, mais ils ne pourront dépasser la crête du mur.

    Un arbre respectant ces règles peut néanmoins occasionner un (en raison par exemple de l’ombre qu’il procure au terrain de votre voisin).

    Votre voisin peut exiger que votre plantation soit arrachée ou réduite à la hauteur légale (plus ou moins 2 mètres en fonction de la distance de la plantation). Toutefois, vous pouvez vous opposer à la demande de votre voisin dans l’un des cas suivants :

    • Vous avez un titre, c’est-à-dire une convention écrite vous donnant le droit de garder votre plantation en l’état

    • Vous pouvez invoquer la si la plantation a été plantée sur le terrain avant que celui-ci ait fait l’objet d’une division

    • Vous pouvez invoquer la prescription trentenaire si la plantation a dépassé la hauteur légale depuis plus de 30 ans. La durée de cette prescription démarre à partir du jour où la plantation a dépassé la hauteur légale par rapport à la distance de la limite séparative de la propriété voisine.

    En dehors de ces cas, votre voisin peut exiger que la plantation soit arrachée ou réduite.

    Il est recommandé de discuter pour trouver un compromis.

    En cas d’échec, votre voisin doit vous adresser un courrier recommandé avec accusé de réception pour vous informer de sa gêne et vous rappeler la réglementation. Il est possible d’utiliser un modèle pour rédiger le courrier :

  • Demander à son voisin de couper ses arbres
  • Si le litige persiste, vous voisin doit recourir à une démarche amiable (recherche d’un accord) à l’aide d’un conciliateur de justice (procédure gratuite) ou d’une médiation (démarche gratuite ou payante selon les dispositifs en vigueur) ou d’ une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

    Où s’adresser ?

     Conciliateur de justice 

    Où s’adresser ?

     Avocat 

    La démarche amiable est une étape obligatoire pour engager par la suite un recours éventuel devant le juge.

    En cas d’échec, votre voisin peut faire un recours auprès du tribunal du lieu où se situe le terrain. Le recours est mené contre vous, propriétaire du terrain, même si c’est votre locataire qui est à l’origine de la plantation litigieuse.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    Tout dépend de la plantation.

    L’entretien est à la charge des 2 parties : chacun doit tailler son côté de la haie.

    Il est conseillé de tailler les 2 côtés de la haie au même moment.

    À noter

    vous pouvez détruire la plantation mitoyenne jusqu’à la limite de votre propriété, à la condition de construire un mur sur cette limite.

      La coupe des branches des arbres, arbustes et arbrisseaux vous appartenant qui avancent sur le terrain de votre voisin relève de votre responsabilité. Votre voisin peut vous contraindre à les couper, mais il n’a pas le droit de les couper lui-même.

      En cas de litige, il est recommandé de discuter pour trouver un compromis.

      En cas d’échec, votre voisin doit vous adresser un courrier recommandé avec accusé de réception pour vous informer de sa gêne et vous rappeler la réglementation. Il est possible d’utiliser un modèle pour rédiger le courrier :

      Si le litige persiste, votre voisin doit recourir à une démarche amiable à l’aide d’un conciliateur de justice (procédure est gratuite) ou d’une médiation (démarche payante) ou d’ une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

      Où s’adresser ?

       Conciliateur de justice 

      Où s’adresser ?

       Avocat 

      La démarche amiable est une étape obligatoire pour engager par la suite un recours devant le juge.

      En cas d’échec, votre voisin peut faire un recours auprès du tribunal du lieu où se situe le terrain. Le recours doit être menée contre vous, propriétaire du terrain, même si c’est votre locataire qui est à l’origine de la plantation litigieuse.

      Où s’adresser ?

       Tribunal judiciaire 

        Si des racines ou des ronces empiètent sur le terrain de votre voisin, il peut librement les couper, même au-delà de 30 ans. La taille doit se faire à la limite de sa propriété.

          Si l’arbre meurt ou s’il est coupé ou arraché, vous pouvez le remplacer en respectant les règles de distance et hauteur légales.

            Tout dépend si la plantation est mitoyenne ou non.

            Les produits des plantations mitoyennes (fruits, fleurs…) appartiennent pour moitié à chacun des propriétaires.

            Leur cueillette doit être faite à frais communs quelle que soit sa cause :

            • Naturelle (les fruits tombent tout seuls)

            • Chute provoquée (par secousse par exemple)

            • Cueillette directe

              Votre voisin n’a pas le droit de cueillir les fruits et les fleurs de votre arbre qui débordent sur son terrain.

              En revanche, il peut ramasser librement ceux qui tombent naturellement sur son terrain.

              Plantations (haies, arbres, arbustes…)

              Vous souhaitez planter un arbre sur votre terrain ?

              Certaines règles de distance et de hauteur sont à respecter vis à vis de la propriété de votre voisin. L’entretien des plantations mitoyennes ou situées en limite de propriété et la cueillette des fruits de vos plantations répondent également à une réglementation précise.

              Nous faisons le point sur cette réglementation.

                Les plantations comme les arbres, arbustes et arbrisseaux peuvent être plantées près de la limite séparative de votre terrain et de celui de votre voisin, à la condition de respecter une certaine distance.

                Cette distance peut être fixée par les règles locales prévues par les règlements particuliers existants ou les usages locaux constants et reconnus. Pour en avoir connaissance, il faut se renseigner auprès de votre mairie.

                Où s’adresser ?

                 Mairie 

                À noter

                si vous ne connaissez pas les limites exactes qui séparent votre terrain de celui de votre voisin, il peut être utile de faire réaliser un bornage de terrain.

                S’il n’existe aucune règle locale, la distance minimale à respecter par rapport au terrain de votre voisin varie selon la hauteur de votre plantation.

                Ainsi, vous pouvez planter un arbre de plus de 2 mètres à condition de respecter une distance minimale de 2 mètres jusqu’à la limite séparative de la propriété voisine. Il n’existe pas de limitation de hauteur pour les arbres qui sont plantés à plus de 2 mètres de la limite séparative de la propriété voisine.

                Par contre, si l’arbre a une hauteur inférieure ou égale à 2 mètres, vous devez respecter une distance minimale de 0,5 mètre jusqu’à la limite séparative de la propriété voisine.

                La hauteur de la plantation se mesure depuis le sol jusqu’à la cime de l’arbre et la distance depuis le milieu du tronc de l’arbre.

                À savoir

                les arbres, arbustes et arbrisseaux de toute espèce peuvent être plantés en espaliers, de chaque côté du mur séparatif, sans avoir à respecter aucune distance, mais ils ne pourront dépasser la crête du mur.

                Un arbre respectant ces règles peut néanmoins occasionner un (en raison par exemple de l’ombre qu’il procure au terrain de votre voisin).

                Votre voisin peut exiger que votre plantation soit arrachée ou réduite à la hauteur légale (plus ou moins 2 mètres en fonction de la distance de la plantation). Toutefois, vous pouvez vous opposer à la demande de votre voisin dans l’un des cas suivants :

                • Vous avez un titre, c’est-à-dire une convention écrite vous donnant le droit de garder votre plantation en l’état

                • Vous pouvez invoquer la si la plantation a été plantée sur le terrain avant que celui-ci ait fait l’objet d’une division

                • Vous pouvez invoquer la prescription trentenaire si la plantation a dépassé la hauteur légale depuis plus de 30 ans. La durée de cette prescription démarre à partir du jour où la plantation a dépassé la hauteur légale par rapport à la distance de la limite séparative de la propriété voisine.

                En dehors de ces cas, votre voisin peut exiger que la plantation soit arrachée ou réduite.

                Il est recommandé de discuter pour trouver un compromis.

                En cas d’échec, votre voisin doit vous adresser un courrier recommandé avec accusé de réception pour vous informer de sa gêne et vous rappeler la réglementation. Il est possible d’utiliser un modèle pour rédiger le courrier :

              • Demander à son voisin de couper ses arbres
              • Si le litige persiste, vous voisin doit recourir à une démarche amiable (recherche d’un accord) à l’aide d’un conciliateur de justice (procédure gratuite) ou d’une médiation (démarche gratuite ou payante selon les dispositifs en vigueur) ou d’ une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

                Où s’adresser ?

                 Conciliateur de justice 

                Où s’adresser ?

                 Avocat 

                La démarche amiable est une étape obligatoire pour engager par la suite un recours éventuel devant le juge.

                En cas d’échec, votre voisin peut faire un recours auprès du tribunal du lieu où se situe le terrain. Le recours est mené contre vous, propriétaire du terrain, même si c’est votre locataire qui est à l’origine de la plantation litigieuse.

                Où s’adresser ?

                 Tribunal judiciaire 

                Tout dépend de la plantation.

                L’entretien est à la charge des 2 parties : chacun doit tailler son côté de la haie.

                Il est conseillé de tailler les 2 côtés de la haie au même moment.

                À noter

                vous pouvez détruire la plantation mitoyenne jusqu’à la limite de votre propriété, à la condition de construire un mur sur cette limite.

                  La coupe des branches des arbres, arbustes et arbrisseaux vous appartenant qui avancent sur le terrain de votre voisin relève de votre responsabilité. Votre voisin peut vous contraindre à les couper, mais il n’a pas le droit de les couper lui-même.

                  En cas de litige, il est recommandé de discuter pour trouver un compromis.

                  En cas d’échec, votre voisin doit vous adresser un courrier recommandé avec accusé de réception pour vous informer de sa gêne et vous rappeler la réglementation. Il est possible d’utiliser un modèle pour rédiger le courrier :

                  Si le litige persiste, votre voisin doit recourir à une démarche amiable à l’aide d’un conciliateur de justice (procédure est gratuite) ou d’une médiation (démarche payante) ou d’ une procédure participative (démarche payante avec recours à un avocat).

                  Où s’adresser ?

                   Conciliateur de justice 

                  Où s’adresser ?

                   Avocat 

                  La démarche amiable est une étape obligatoire pour engager par la suite un recours devant le juge.

                  En cas d’échec, votre voisin peut faire un recours auprès du tribunal du lieu où se situe le terrain. Le recours doit être menée contre vous, propriétaire du terrain, même si c’est votre locataire qui est à l’origine de la plantation litigieuse.

                  Où s’adresser ?

                   Tribunal judiciaire 

                    Si des racines ou des ronces empiètent sur le terrain de votre voisin, il peut librement les couper, même au-delà de 30 ans. La taille doit se faire à la limite de sa propriété.

                      Si l’arbre meurt ou s’il est coupé ou arraché, vous pouvez le remplacer en respectant les règles de distance et hauteur légales.

                        Tout dépend si la plantation est mitoyenne ou non.

                        Les produits des plantations mitoyennes (fruits, fleurs…) appartiennent pour moitié à chacun des propriétaires.

                        Leur cueillette doit être faite à frais communs quelle que soit sa cause :

                        • Naturelle (les fruits tombent tout seuls)

                        • Chute provoquée (par secousse par exemple)

                        • Cueillette directe

                          Votre voisin n’a pas le droit de cueillir les fruits et les fleurs de votre arbre qui débordent sur son terrain.

                          En revanche, il peut ramasser librement ceux qui tombent naturellement sur son terrain.

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