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Avant toute ouverture, une demande d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un établissement recevant du public doit être déposée en mairie.
La cessation d’activité d’une entreprise individuelle (EI), qu’elle soit volontaire ou non, a des conséquences sur l’imposition des bénéfices, sur sa déclaration de TVA et sur ses taxes foncières.
La cessation d’activité d’une entreprise individuelle peut intervenir de différentes manières :
Décidée volontairement par le dirigeant
À la suite d’une liquidation judiciaire
À la suite du décès de l’entrepreneur
La cause de la cessation d’activité n’a pas d’incidence sur les conséquences fiscales. Seuls les délais peuvent être différents.
La cessation d’activité de l’entreprise individuelle entraine l’imposition immédiate des bénéfices.
Les bénéfices imposables sont les suivants :
Bénéfices réalisés depuis la fin du dernier exercice clos taxé
Bénéfices en sursis d’imposition. Il s’agit principalement des provisions qui ont précédemment été constituées pour des pertes ou charges futures qui ne se sont finalement jamais réalisées au moment de la cessation d’activité.
Plus-values d’actifs immobilisés (bureaux, usine…) qui ont été réalisées lors de la cessation d’activité de l’entreprise individuelle.
L’entreprise individuelle qui a exercé son activité pendant au moins 5 ans peut bénéficier d’une exonération de plus-values en fonction de son chiffre d’affaires (CA). Les seuils de chiffre d’affaires varient en fonction de l’activité de l’entreprise.
L’exonération est totale lorsque le chiffre d’affaires de l’entreprise ne dépasse pas 250 000 € inclus.
L’exonération est partielle lorsque le chiffre d’affaires de l’entreprise est compris entre 250 000 € exclu et 350 000 € exclu.
L’exonération est totale lorsque le chiffre d’affaires de l’entreprise ne dépasse pas 90 000 € inclus.
L’exonération est partielle lorsque le chiffre d’affaires de l’entreprise est compris entre 90 000 € exclu et 126 000 € exclu.
L’exonération est totale lorsque le chiffre d’affaires de l’entreprise ne dépasse pas 350 000 € inclus.
L’exonération est partielle lorsque le chiffre d’affaires de l’entreprise est compris entre 350 000 € exclu et 450 000 € exclu.
La date de cessation d’activité d’une entreprise individuelle est celle à laquelle l’entrepreneur décide de cesser son activité ou à la date à laquelle le tribunal prononce la liquidation judiciaire. Il a alors 60 jours à partir de cette date pour transmettre à l’administration fiscale sa dernière déclaration de revenus.
La déclaration de revenus est différente en fonction des bénéfices réalisés par l’entreprise : bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou bénéfices non commerciaux (BNC) ou bénéfices agricoles (BA).
Les règles sont différentes en fonction du régime d’imposition de l’entreprise individuelle.
L’entreprise individuelle est soumise au régime micro-BIC si son chiffre d’affaires est inférieur à 188 700 € .
La déclaration de revenus doit être effectuée avec la déclaration n° 2042. Il faut également joindre la déclaration complémentaire 2042-C-PRO sur laquelle doit être indiqué le chiffre d’affaires réalisé jusqu’à la cessation d’activité dans la partie « revenus industriels et commerciaux professionnels ».
La déclaration doit être réalisée par l’entrepreneur sur son espace Particulier du site impots.gouv.fr :
Le régime du réel simplifié d’imposition (RSI) s’applique aux entreprises individuelles dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est compris entre 188 700 € et 840 000 € .
L’entrepreneur individuel doit déclarer ses résultats avec le formulaire n° 2031 et la liasse fiscale comprenant les tableaux annexes n° 2033-A à 2033-G.
La déclaration peut être effectuée de l’une des manières suivantes :
Soit par l’entrepreneur lui-même sur son compte professionnel sur le site impots.gouv.fr (mode EFI)
Soit en utilisant les services d’un partenaire EDI (expert-comptable par exemple)
Le régime du réel simplifié d’imposition (RSI) s’applique aux entreprises individuelles dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à 840 000 € .
L’entrepreneur individuel doit déclarer ses résultats avec le formulaire n° 2031 et la liasse fiscale des tableaux annexes n° 2050, n° 2051, n° 2052, n° 2053, n° 2059-F et n° 2059-G.
La déclaration doit être transmise par voie électronique en mode EDI, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’un partenaire EDI (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).
Les règles sont différentes selon le régime d’imposition de l’entreprise individuelle.
L’entreprise individuelle est soumise au régime micro-BIC si son chiffre d’affaires est inférieur à 77 700 € .
La déclaration de revenus doit être effectuée avec la déclaration n° 2042. Il faut également joindre la déclaration complémentaire 2042-C-PRO sur laquelle doit être indiqué le chiffre d’affaires réalisé jusqu’à la cessation d’activité dans la partie « revenus non commerciaux ».
La déclaration doit être réalisée par l’entrepreneur sur son espace Particulier du site impots.gouv.fr :
L’entrepreneur individuel est soumis au régime micro-BIC si son chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 77 700 € .
L’entrepreneur doit faire sa déclaration avec le formulaire n° 2035 et les annexes n° 2035 A et n° 2035 B.
La déclaration peut être effectuée de l’une des manières suivantes :
Soit par l’entrepreneur lui-même sur son compte professionnel sur le site impots.gouv.fr (mode EFI)
Soit en utilisant les services d’un partenaire EDI (expert-comptable par exemple)
Les règles sont différentes en fonction du régime d’imposition de l’entreprise individuelle.
L’entreprise individuelle est soumise au régime micro-BA si son chiffre d’affaires est inférieur à 120 000 € .
La déclaration de revenus doit être effectuée avec la déclaration n° 2042. Il faut également joindre la déclaration complémentaire 2042-C-PRO sur laquelle doit être indiqué le chiffre d’affaires réalisé jusqu’à la cessation d’activité dans la partie « revenus agricoles ».
La déclaration doit être réalisée par l’entrepreneur sur son espace Particulier du site impots.gouv.fr :
Le régime du réel simplifié d’imposition (RSI) s’applique aux entreprises individuelles dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est compris entre 120 000 € et 391 000 € .
L’entrepreneur individuel doit déclarer ses résultats avec le formulaire n° 2039 et la liasse fiscale comprenant les tableaux annexes n° 2039-A-SD à 2039-E-SD.
La déclaration peut être effectuée de l’une des manières suivantes :
Soit par l’entrepreneur lui-même sur son compte professionnel sur le site impots.gouv.fr (mode EFI)
Soit en utilisant les services d’un partenaire EDI (expert-comptable par exemple)
Le régime du réel simplifié d’imposition (RSI) s’applique aux entreprises individuelles dont le chiffre d’affaires annuel hors taxe est supérieur à 391 000 € .
L’entrepreneur individuel doit déclarer ses résultats avec le formulaire n° 2143 et la liasse fiscale des tableaux annexes n°2144-SD, n°2145-SD, n°2146-SD, n°2146-bis-SD, n°2147-SD, n°2148-SD, n°2149-SD, n°2150-SD, n°2151-SD, n°2151-bis-SD, n°2152-ter-SD, n°2152-SD, n°2152-bis-SD, n°2153-SD et n°2154-SD.
La déclaration doit être transmise par voie électronique en mode EDI, c’est-à-dire par l’intermédiaire d’un partenaire EDI (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).
Lorsqu’une entreprise individuelle soumise à la TVA cesse son activité, elle doit faire une déclaration de TVA auprès du service des impôts des entreprises (SIE) dont elle dépend. Pour en savoir plus sur les différents régimes de TVA, vous pouvez consulter notre fiche dédiée.
La date de cessation correspond à la date à laquelle l’entrepreneur a décidé d’arrêter son activité ou la date à laquelle le tribunal a déclaré la liquidation judiciaire.
Le délai de déclaration dépend du régime de TVA auquel l’entreprise individuelle était soumise : régime réel simplifié ou normal.
L’entreprise individuelle est soumise au régime réel normal de TVA lorsque son chiffre d’affaires est :
Pour une activité commerciale, artisanale ou libérale : inférieur à 840 000 €
Pour une activité agricole : supérieur à 46 000 €
La déclaration de TVA doit être effectuée dans les 60 jours qui suivent la cessation d’activité avec le formulaire CA 12 :
Elle peut être transmise en mode EDI ou EFI :
En mode EDI, l’entrepreneur utilise les services d’un tiers pour faire ses déclarations. On parle de partenaire EDI .
En mode EFI, l’entrepreneur réalise lui-même ses déclarations via son compte professionnel sur le site impots.gouv.fr :
La déclaration de TVA doit être effectuée dans les 60 jours qui suivent la cessation d’activité avec le formulaire n°3517-AGR-SD :
Elle peut être transmise en mode EDI ou EFI :
En mode EDI, l’entrepreneur utilise les services d’un tiers pour faire ses déclarations. On parle de partenaire EDI .
En mode EFI, l’entrepreneur réalise lui-même ses déclarations via son compte professionnel sur le site impots.gouv.fr :
L’entreprise individuelle est soumise au régime réel normal de TVA lorsque son chiffre d’affaires est supérieur à 840 000 € .
L’entreprise qui exerce une activité agricole n’est pas concernée par le régime réel normal de TVA.
La déclaration de TVA doit être effectuée dans les 30 jours qui suivent la cessation d’activité avec le formulaire CA3 :
Elle peut être transmise en mode EDI ou EFI :
En mode EDI, l’entrepreneur utilise les services d’un tiers pour faire ses déclarations. On parle de partenaire EDI .
En mode EFI, l’entrepreneur réalise lui-même ses déclarations via son compte professionnel sur le site impots.gouv.fr :
Lorsqu’une entreprise individuelle cesse son activité, elle n’est pas exemptée de payer ses taxes foncières : la cotisation foncière des entreprises (CFE) et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
Les règles concernant le paiement de la CFE dépendent du régime fiscal de l’entreprise individuelle : régime réel ou régime micro-fiscal.
Le montant de la CFE dépend de la date de cessation d’activité (date à laquelle l’entrepreneur a décidé d’arrêter son activité ou la date à laquelle le tribunal a déclaré la liquidation judiciaire) :
Si la dissolution a eu lieu le 31 décembre, l’entreprise individuelle doit payer la CFE pour l’année entière
Si la dissolution a eu lieu avant le 31 décembre, l’entreprise individuelle peut demander à l’administration fiscale de calculer le montant de sa CFE au prorata du temps d’activité. La demande doit être faite avant le 31 décembre de l’année suivante. Cette demande se fait sur son compte professionnel du site impots.gouv.fr.
Le montant de la CFE dépend de la date de cessation d’activité (date à laquelle le micro-entrepreneur a décidé d’arrêter son activité ou la date à laquelle le tribunal a déclaré la liquidation judiciaire) :
Si la dissolution a eu lieu le 31 décembre, le micro-entrepreneur doit payer la CFE pour l’année entière
Si la dissolution a eu lieu avant le 31 décembre, le micro-entrepreneur peut demander à l’administration fiscale de calculer le montant de sa CFE au prorata du temps d’activité. La demande doit être faite avant le 31 décembre de l’année suivante. Cette demande se fait sur son espace particulier du site impots.gouv.fr.
L’entrepreneur individuel soumis au paiement de la CVAE doit faire sa déclaration de la valeur ajoutée et de ses effectifs salariés dans les 60 jours qui suivent sa cessation d’activité (date à laquelle l’entrepreneur a décidé d’arrêter son activité ou la date à laquelle le tribunal a déclaré la liquidation judiciaire). Cette déclaration doit être effectuée à l’aide du formulaire n° 1330-CVAE-SD.
Il faut également joindre la déclaration de liquidation et de régularisation dans les mêmes délais à l’aide du formulaire n° 1329-DEF.
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