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Avant toute ouverture, une demande d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un établissement recevant du public doit être déposée en mairie.
Les capitaux propres correspondent à l’ensemble des ressources de la société, ils reflètent sa valeur financière. Il s’agit des fonds apportés par les associés ou actionnaires lors de la création de la société auxquels s’ajoutent les fonds générés par son activité.
Les capitaux propres servent à financer l’activité, notamment au lancement de l’entreprise lorsque la trésorerie est encore insuffisante.
De plus, les capitaux propres font office de garantie à l’égard des tiers (fournisseurs, investisseurs, banques) et leur stabilité permet d’assoir la légitimité de la société. Ils reflètent la solvabilité de l’entreprise et sa capacité à s’acquitter de ses dettes. Dès lors, ils servent à calculer la capacité d’emprunt de la société.
Enfin, des capitaux propres positifs peuvent être distribués en partie aux associés ou actionnaires sous forme de dividendes.
Les capitaux propres comprennent les fonds apportés par les associés ou actionnaires lors de la création de la société et les fonds générés au cours des différents exercices.
Ainsi, les capitaux propres sont composés des éléments suivants :
Capital social
Réserves
Reports à nouveau
Primes d’émission
Subventions d’investissement
Résultat de l’exercice (bénéfices ou pertes)
Provisions réglementées
Le capital social correspond à l’ensemble des apports effectués lors de la création de la société par les associés ou actionnaires.
Au cours de la vie sociale, le capital social peut faire l’objet d’une augmentation (soit par de nouveaux apports, soit par incorporation de réserves) ou d’une réduction (en cas de pertes ou de reprises d’apports).
Lorsque le montant des capitaux propres devient inférieur à la moitié du capital social, la société doit mettre en œuvre une procédure spécifique.
Les réserves sont des bénéfices non distribués, conservés à la disposition de la société et affectés à des destinations déterminées par l’assemblée générale des associés (ou actionnaires). Les réserves permettent notamment de renforcer la situation financière de la société.
Il existe différents types de réserves :
Réserve légale : il s’agit d’une réserve obligatoire prévue par la loi. Elle est constituée par un prélèvement d’au moins 5 % réalisé sur le bénéfice de chaque exercice. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque la réserve légale atteint 10 % du capital social. Cette réserve ne peut pas être distribuée.
Réserves statutaires : il s’agit de réserves prescrites par les statuts de la société. Lors de l’assemblée générale de clôture des comptes annuels, la mise en réserve s’impose à la collectivité amenée à répartir les bénéfices. En raison de son caractère contraignant, la constitution de ce type de réserves est rarement prévue par les statuts.
Réserves facultatives : après affectation à la réserve légale et le cas échéant à la réserve statutaire, il est fréquent que les statuts accordent à l’assemblée générale ordinaire la faculté de prélever des sommes sur les bénéfices de l’exercice pour un usage précis. Ces sommes peuvent être affectées à l’apurement des pertes, la distribution aux associés sur décision de l’assemblée, l’augmentation du capital social (par incorporation de réserves) ou au rachat de parts sociales ou d’actions.
À la clôture de l’exercice, les associés disposent de 6 mois pour approuver les comptes de la société et décider de l’affectation des éventuels bénéfices (ex : distribution sous forme de dividende ou mise en réserve).
Le report à nouveau permet aux associés de reporter l’affectation de tout ou partie des bénéfices à un prochain exercice. Autrement dit, la société peut décider de mettre de côté ses bénéfices pour se prémunir contre d’éventuelles pertes futures. Un report à nouveau positif est le signe d’une gestion prudente.
La prime d’émission s’apparente à un droit d’entrée payé par les nouveaux associés (ou actionnaires) à l’occasion d’une augmentation de capital.
Le jour d’une augmentation de capital, la société est en principe mieux valorisée que lors de sa création. Dès lors, la valeur réelle de ses titres sociaux (leur valeur au jour de l’augmentation de capital) est supérieure à leur valeur nominale (leur valeur initiale lors de la création de la société).
Il apparaitrait « injuste » qu’un nouvel associé puisse entrer au capital à cet instant, en apportant un montant similaire à ce qui a été apporté lors de la constitution, alors que la valeur de la société a évolué.
Ainsi, la prime d’émission permet de tenir compte de la valeur réelle de la société le jour où les nouveaux titres sociaux sont émis. Elle vient compenser cette différence pour mettre les nouveaux et les plus anciens associés sur un même pied d’égalité.
Son montant est calculé à partir de la formule suivante : (Valeur réelle – Valeur nominale) x Nombre de titres = Prime d’émission.
Pour calculer le montant de la prime d’émission, il est indispensable d’avoir procédé au préalable à l’évaluation de la valeur de la société.
La subvention d’investissement est une aide financière accordée à la société par une institution privée ou publique (le plus souvent, par une collectivité territoriale). Elle sert à soutenir l’activité sur le long terme ou à financer des investissements comme l’achat de matériels ou d’un véhicule (ex : le bonus écologique).
La subvention d’investissement est allouée de manière définitive, la société n’a pas l’obligation de la rembourser.
En comptabilité, la subvention d’investissement est intégrée au résultat comptable au même rythme que l’amortissement du bien qu’elle a financé.
Pour obtenir une subvention, la société doit remplir un dossier de demande de subvention auprès de la collectivité territoriale. Cette demande doit contenir les pièces suivantes :
Présentation de l’entreprise
Présentation du projet d’investissement
Plan de financement d’investissement
Bilan prévisionnel
Le résultat de l’exercice est la conséquence de l’activité de la société.
Il correspond à la variation des capitaux propres entre le début et la fin de l’exercice comptable. Autrement dit, le résultat comptable représente, au cours d’un exercice, le chiffre d’affaires de la société (ce qu’elle a encaissé) diminué de toutes les charges liées à son activité (ce qu’elle a décaissé).
Le résultat de l’exercice social peut se traduire de 2 manières :
Par un bénéfice, la société a gagné de l’argent (hausse des capitaux propres)
Par une perte, la société a perdu de l’argent (baisse des capitaux propres)
Le résultat de l’exercice apparait dans le compte de résultat.
Classiquement, une provision est le constat comptable d’un risque probable. Sa fonction est d’anticiper une charge future de l’entreprise dont le montant n’est pas encore connu définitivement.
Une provision réglementée est comptabilisée, pas parce qu’elle provient d’un risque, mais parce qu’elle correspond à des dispositions fiscales.
Les différentes provisions réglementées sont les suivantes :
Provision pour hausse de prix : lors d’une hausse des prix des matières premières ou marchandises de plus de 10 % sur une ou deux années successives, la provision permet à l’entreprise de diminuer son bénéfice imposable pour prendre en compte ce surplus financier et ainsi faciliter le financement des stocks.
Provision relative à l’amortissement dérogatoire : elle permet d’amortir davantage les immobilisations dans les premières années d’utilisation, cela incite les entreprises à investir plus.
Provision pour investissements : les sociétés qui ont mis en place un système de participation aux bénéfices pour leurs salariés peuvent provisionner la part dépassant la limite légale. La provision permet d’acheter une immobilisation dans l’année qui suit la clôture de l’exercice comptable concerné.
Les provisions réglementées figurent au passif du bilan dans la rubrique des capitaux propres. Elles sont considérées comme des réserves non libérées de l’impôt. Cela signifie que lorsque la société fera une reprise de provisions, cela viendra accroître son bénéfice d’un certain montant, qui sera alors imposable.
Les capitaux propres figurent au passif du bilan comptable (colonne de droite) parce qu’ils constituent une dette envers les associés ou actionnaires de la société.
Dans le plan comptable général (PCG), les capitaux propres regroupent les comptes 10 à 14 :
Le capital social (compte 101)
Les primes d’émission (compte 104)
Les réserves (compte 106)
Le report à nouveau (comptes 110 et 119)
Les résultats de l’exercice (comptes 120 à 129)
Les subventions d’investissement (comptes 131, 138 et 139)
Les provisions réglementées (comptes 142 à 148)
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