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Avant toute ouverture, une demande d’autorisation de construire, d’aménager ou de modifier un établissement recevant du public doit être déposée en mairie.
La procédure de rétablissement professionnel permet à l’entrepreneur individuel (EI), à l’ EIRL ou au micro-entrepreneur, qui est en cessation des paiements et qui dispose de très peu d’actifs d’obtenir un effacement de ses dettes, sans recourir à une liquidation judiciaire. Les sociétés sont exclues de ce dispositif.
Le rétablissement professionnel est applicable à l’entrepreneur individuel (EI), à l’ EIRL ou au micro-entrepreneur qui remplit toutes les conditions suivantes :
État de cessation des paiements
Impossibilité de redressement judiciaire
Pas de salarié employé au cours des 6 derniers mois
Détention d’un actif dont la valeur est inférieure à 15 000 € : ce seuil est déterminé en prenant en compte l’ensemble des patrimoines professionnel et personnel de l’entrepreneur individuel
Être en activité depuis plus d’un an
Pas d’instance prud’homale en cours
Pas de clôture d’une procédure de liquidation judiciaire pour insuffisance d’actif
Pas de clôture d’une procédure derétablissementprofessionnel depuis moins de 5 ans
L’entrepreneur individuel qui fait une demande de rétablissement professionnel doit être de bonne foi. S’il est prouvé qu’il est de mauvaise foi, le tribunal peut prononcer la liquidation judiciaire.
Seul l’entrepreneur individuel (ou micro-entrepreneur ou EIRL) peut demander l’ouverture d’un rétablissement professionnel.
Seul l’entrepreneur indviduel peut demander l’ouverture d’une procédure de rétablissement professionnel. Il doit s’adresser au tribunal de commerce ou au tribunal judiciaire selon l’activité exercée.
L’entrepreneur individuel doit remplir le formulaire de demande d’ouverture de procédure de redressement ou de liquidation judiciaire (avec rétablissement professionnel).
Cette demande doit être déposée ou envoyée en 2 exemplaires :
soit auprès du greffe du tribunal de commerce du lieu du siège de l’entreprise
soit en ligne par l’intermédiaire du tribunal digital
Le tribunal ouvre la procédure de rétablissement professionnel qu’après s’être assuré que les conditions sont remplies.
L’entrepreneur individuel doit remplir le formulaire de demande d’ouverture de procédure de redressement ou de liquidation judiciaire (avec rétablissement professionnel).
Il doit le déposer auprès du tribunal judiciaire du lieu du siège de son entreprise.
Le tribunal ouvre la procédure de rétablissement professionnel ‘après s’être assuré que les conditions en sont remplies.
Le tribunal ouvre la procédure de rétablissement professionnel et désigne les personnes suivantes :
Un juge commis chargé de recueillir tout renseignement sur le montant du passif et la valeur des actifs de l’entrepreneur
Un mandataire judiciaire qui est chargé d’assister le juge commis.
Le mandataire judiciaire doit informer les créanciers connus de l’ouverture de la procédure en se référant à l’état des créances et des dettes fournis lors de l’ouverture de la procédure.
Le mandataire judiciaire demande aux créanciers de communiquer, dans un délai de 2 mois, le montant de leur créance et la date des échéances.
La procédure est ouverte pendant une période de 4 mois, sans prorogation possible.
Contrairement à ce qui se passe pour une liquidation judiciaire, l’entrepreneur n’est pas dessaisi de la gestion de l’entreprise. Il conserve le pouvoir de gérer et disposer de ses biens.
La procédure de rétablissement personnel ne permet pas l’arrêt des poursuites des créanciers. Cependant, lorsque l’entrepreneur individuel est mis en demeure ou poursuivi par un créancier durant la procédure de rétablissement professionnel, le juge commis (qui est nommé par le tribunal lors de l’ouverture de la procédure)peut reporter le paiement des sommes dues dans la limite de 4 mois.
Le juge commis peut également ordonner la suspension des procédures d’exécution (comme les saisies par exemple) dans la limite de 4 mois.
La clôture du rétablissement professionnel entraîne l’effacement des dettes antérieures au jugement d’ouverture qui ont été communiquées au juge commis.
Toutefois, certaines dettes ne sont pas effacées.
Les créances suivantes restent dues :
Créances des salariés (salaires, indemnités de congés payés, etc.)
Créances alimentaires (pension alimentaire)
Créances résultant d’une infraction pénale dont l’auteur est l’entrepreneur individuel (par exemple, détournement de fonds)
Créances liées aux biens acquis au titre d’une succession ouverte pendant la procédure
Créances portant sur des droits attachés à la personne du créancier (par exemple des dommages-intérêts en réparation d’un préjudice corporel)
Créances de remboursement des cautions ou des personnes ayant consenti une garantie
Le tribunal prononce la clôture du rétablissement professionnel sans avoir à prononcer de liquidation judiciaire.
Dans les 15 jours du jugement de clôture, le greffier du tribunal effectue les formalités suivantes :
Insertion de l’avis du jugement de clôture au Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (bodacc.fr)
Publication dans un support d’annonces légales (Shal) du lieu où l’entreprise a son adresse professionnelle
Publication au RNE , et pour une activité commerciale, publication également au RCS .