Règlement Local de Publicité (RLP)

Le règlement local de publicité (RLP) concerne tous les professionnels s'installant au Cannet des Maures.

Publié le – Mis à jour le

Il permet d’harmoniser les enseignes et publicités tout en limitant la pollution visuelle et lumineuse.

Demandes d’autorisation de pose d’enseignes

Première démarche, consulter le règlement local de publicité pour construire un projet compatible avec le règlement. Ne pas hésiter à en informer les fournisseurs qui ne connaissent pas toujours la réglementation communale.

Pour toute modification, remplacement, pose d’une enseigne, vous devez au préalable demander l’autorisation du Maire : un cerfa téléchargeable ici accompagné des pièces indiquées doit être transmis en Mairie, au Pôle Urbanisme et Développement Durable.

Pour déclarer une publicité, il faut également remplir un formulaire cerfa accompagné des pièces indiquées et le transmettre également en Mairie, au Pôle Urbanisme et Développement Durable.

Les règles communales

Pour préserver la qualité des paysages, la Commune du Cannet des Maures s’est dotée d’un règlement local de publicité en date du 7 juillet 2011, afin de lutter contre la prolifération de la publicité et d’encadrer la signalétique commerciale.

Le règlement local de publicité est téléchargeable ici. Ce règlement a été présenté à plusieurs reprises aux commerçants qui sont étroitement associés à la politique communale en faveur de l’organisation de la publicité. Par ailleurs, la commune a engagé une démarche de résorption des publicités et pré enseignes illégales, ce qui a conduit à l’enlèvement d’environ 100 dispositifs pour l’année 2012-début 2013, en partenariat avec la Direction des Routes du Conseil Départemental du Var.

La commune mène également de façon régulière des procédures à l’encontre des enseignes implantées sans autorisation ou ne respectant pas les dispositions du règlement local de publicité.

Enfin, la municipalité s’est engagée dans la démarche de FISAC qui entre autres actions, doit définir une signalétique commerciale de type SIL (Signalétique d’Information Locale) afin de mieux informer, grâce à un mobilier urbain de qualité et harmonieux. Cette démarche est menée en partenariat avec l’association des commerçants, le PRCM (Professionnels Réunis du Cannet des Maures).

Micro-entrepreneur : peut-on cumuler plusieurs activités indépendantes ?

Vous êtes micro-entrepreneur et vous souhaitez exercer une ou plusieurs activités supplémentaires, en plus de votre activité initiale. Quelles sont les règles ? Comment procéder concrètement ? On vous explique tout.

    Principe général : cumul d’activités autorisé

    Si vous êtes micro-entrepreneur, vous avez le droit d’exercer plusieurs activités différentes.

    On entend par là des activités non salariées et lucratives c’est-à-dire générant un revenu ou un chiffre d’affaires.

    Vous avez le droit d’exercer une ou plusieurs activités supplémentaires différentes en même temps.

    Seulement, vous devez le faire au sein d’une seule et même micro-entreprise.

    Vous devez donc exercer en gardant le même numéro d’immatriculation d’entreprise pour chacune des différentes activités.

    Vous ne pouvez avoir qu’un seul numéro Siren.

    À noter

    Si vous effectuez la domiciliation de vos activités en déclarant des adresses différentes pour chacune, vous recevez alors un numéro Siret propre à chacune d’elle, donc plusieurs numéros Siret (un numéro Siret par établissement géographique ou par adresse physique).

    Concrètement, vous pouvez exercer des activités différentes au sein d’une seule micro-entreprise, même si elles n’ont aucun rapport de nature entre elles.

    Exemple

    Vous avez créé votre micro-entreprise dans laquelle vous exercez une activité libérale de cours particuliers (français, histoire auprès de collégiens par exemple). Vous pouvez en même temps exercer une activité de brassage de bière artisanale et en parallèle une activité commerciale de transporteur routier de marchandises (TRM).

    Le temps nécessaire et les compétences sont rarement réunis pour exercer des activités sans aucun lien entre elles, mais vous en avez le droit.

    On parle alors de cumul d’activités distinctes.

    Activités mixtes ou activités distinctes

    Il est plus courant d’exercer des activités proches, qui se complètent.

    On parle alors de cumul d’activités mixtes.

    Exemple

    1er exemple : vous êtes artisan luthier et vous réparez des violons (activité artisanale) ; vous pouvez aussi vendre (activité commerciale) des instruments de votre propre fabrication, mais aussi ceux d’autres fabricants ainsi que d’autres accessoires comme des archets, des partitions, etc. Vous pouvez exercer une 3e activité en donnant des cours particuliers de musique (activité libérale).

    2e exemple : vous avez votre micro-entreprise artisanale de fabrication de savons. Au sein de cette même micro-entreprise, vous pouvez aussi vendre des produits cosmétiques (activité commerciale) et exercer une 3e activité libérale de soins naturels et de massage.

    3e exemple : vous êtes plombier en micro-entreprise, vous avez donc une activité artisanale de réparation, mais aussi une 2e activité commerciale de vente d’installations (robinetterie, bac de douche, chauffe-eau, chaudière, etc.).

    Les activités agricoles sont interdites sous le statut de la micro-entreprise.

    En outre, les professions libérales réglementées sont incompatibles avec le cumul d’une activité commerciale. Par exemple un infirmier, un vétérinaire ou un architecte ne peuvent cumuler avec une activité de commerçant, quelle qu’elle soit.

    À noter

    Les activités artistiques exercées sous le statut d’artiste-auteur sont incompatibles avec la micro-entreprise, hormis les activités accessoires comme des cours, des ateliers d’art dans les écoles, etc.

    Si vous souhaitez connaître les règles de cumul du micro-entrepreneur avec d’autres statuts, vous pouvez vous reporter à nos contenus spécifiques suivants :

    Attention

    Vous ne pouvez pas cumuler le statut de micro-entrepreneur et celui de gérant majoritaire d’une  SARL .

    Activités agricoles interdites en micro-entreprise

    Les activités agricoles sont interdites sous le régime de la micro-entreprise.

    Vous ne pouvez donc pas cumuler votre activité principale (commerciale, artisanale ou libérale) avec une activité agricole secondaire en micro-entreprise.

    Comment savoir si votre activité est agricole ou non ?

    Une activité est agricole si elle dépend du cycle biologique végétal ou animal dans le cadre d’une exploitation ou d’une production.

    Ce critère est déterminant et s’applique quelle que soit la forme juridique de votre exploitation (entreprise individuelle, société, groupement agricole).

    Il peut s’agir également d’une activité qui prolonge l’activité de production agricole. Ainsi les activités suivantes sont considérées comme agricoles :

    • Activités de “tourisme à la ferme” (gîtes, chambres d’hôtes, tables d’hôtes, fermes auberges, etc.) ayant pour support l’exploitation agricole

    • Activités de préparation et d’entraînement des chevaux et poneys domestiques en vue de leur exploitation : courses, concours, cours, etc.

    • Production et commercialisation de biogaz, d’électricité et de chaleur par la méthanisation, lorsqu’elle est issue en majorité (plus de 50 %) de matières provenant d’exploitations agricoles

    • Transformation et vente directe des produits issus de l’exploitation (fromages, beurre, confiture, crème glacée, viande, etc.)

    À noter

    La pension de chevaux ou leur exploitation pour des spectacles ne sont pas des activités agricoles. Ce sont des activités commerciales.

    Professions libérales réglementées et activité commerciale incompatibles

    Vous n’avez pas le droit de cumuler une activité commerciale, quelle qu’elle soit, avec une profession libérale réglementée.

    Ces professions sont principalement les suivantes :

    • Avocat

    • Notaire

    • Huissier de justice, mandataire de justice

    • Commissaire-priseur, commissaire aux comptes

    • Greffier du tribunal de commerce

    • Architecte, géomètre

    • Expert-comptable

    • Professionnels de santé exerçant en libéral : médecin, infirmier, sage-femme, kiné, ostéo, psychothérapeute, dentiste, ophtalmo, vétérinaire, etc.

    Exemple

    Si vous êtes architecte, vous ne pouvez pas cumuler cette profession libérale réglementée avec la vente de biens immobiliers.

    Artiste-auteur : possible mais seulement pour les activités accessoires

    Vous êtes un artiste-auteur si vous êtes créateur d’œuvres artistiques originales.

    Votre activité génère des revenus en droits d’auteur.

    Pour correspondre à la catégorie des artistes-auteurs, vos activités doivent répondre à des critères précis.

    On vous explique en détail ces critères dans notre contenu spécifique suivant : Artiste-auteur : déclaration d’activité.

    Exemple

    Vous êtes graphiste. Vous percevez des droits d’auteur sur vos productions graphiques. Il s’agit de votre activité principale. Votre activité secondaire correspond à des cours de dessin que vous donnez dans une école d’art et à des ateliers que vous menez dans des collèges et lycées. Ces activités secondaires constituent et génèrent vos revenus accessoires.

    On vous explique tout sur le cumul de la micro-entreprise avec vos activités d’artiste-auteur dans notre page dédiée.

    Si vous avez un doute sur la possibilité ou non de cumuler certaines activités, ou des interrogations sur les modalités pour effectuer ce cumul, vous pouvez contacter soit l’Urssaf Limousin soit la Sécurité sociale des artistes-auteurs :

    Où s’adresser ?

    Urssaf Limousin (Artistes-auteurs)

    Par mail (courriel)

    https://www.artistes-auteurs.urssaf.fr/aa/accueil

    Par courrier

    Urssaf Limousin

    Pôle artistes-auteurs – TSA 70009

    93517 MONTREUIL CEDEX

    Où s’adresser ?

    Sécurité sociale des artistes-auteurs (Agessa et Maison des artistes)

    Par téléphone

    Du lundi au vendredi : de 9h à 17h

    0 806 804 208 (prix d’un appel local)

    Par messagerie

    http://www.secu-artistes-auteurs.fr/contact

    Par courrier

    60 rue du Faubourg Poissonnière

    75010 Paris

    Une activité est définie comme principale lorsque :

    • soit elle génère votre chiffre d’affaires le plus élevé,

    • soit il s’agit de l’activité que vous avez exercée en premier, c’est-à-dire la plus ancienne.

    Exemple

    1er exemple : vous vendez des vélos et vous décidez d’ouvrir un atelier de réparation. Vous êtes donc à la fois commerçant (vendeur de cycles) mais aussi artisan (réparateur de cycles). Votre  CA  de vente de cycles s’élève à 100 000 € par an et votre CA de réparation de cycles s’élève à 25 000 € par an. Votre activité principale est donc l’activité commerciale de vendeur de cycles, puisque c’est celle qui génère le plus important chiffre d’affaires.

    2e exemple : un artisan luthier : son activité artisanale de réparation de violon constitue son métier initial, il s’agit de son activité principale. S’il décide ensuite de lancer une activité de vente d’instruments ou/et de cours de musique, il s’agira alors d’activités secondaires.

    La sortie du régime micro-fiscal survient automatiquement si vous dépassez les seuils de bénéfices pendant 2 années consécutives.

    À savoir

    Qu’est-ce que l’on appelle le   ? Vous pouvez vous reporter à notre page spécifique  :

    Dans le cas d’une activité mixte, vous allez devoir cumuler les bénéfices de vos différentes activités.

    Vous devez donc faire attention à ne pas dépasser les plafonds.

    À noter

    Si vous dépassez les plafonds, vous pouvez consulter notre contenu dédié :

    Déterminer la nature de vos bénéfices

    Quel que soit le nombre d’activités exercées, vous devez veiller à ce que votre chiffre d’affaires (vos recettes) reste en-dessous d’un certain montant.

    À noter

    Votre chiffre d’affaires (CA) annuel correspond à vos recettes effectivement encaissées au cours de l’année civile (et non le chiffre d’affaires facturé). Vous devez considérer votre CA hors taxe (HT). Vos bénéfices correspondent à votre CA HT duquel vous avez déduit vos charges.

    On distingue 2 types de bénéfices selon la nature de vos activités.

    Les 2 catégories de bénéfices sont les suivantes :

    • Bénéfices non commerciaux (BNC appelés aussi micro-BNC)

    • Bénéfices industriels et commerciaux (BIC appelés aussi micro-BIC)

    Voici les professions et les activités qui correspondent à ces 2 types de bénéfices :

    Quelles activités correspondent à quels types de bénéfices (BIC ou BNC) et à quels seuils ?

    Type de bénéfices

    Quelles activités correspondent ?

    Seuil de bénéfices engendrés en 2023

    Bénéfices industriels et commerciaux (BIC ou micro-BIC)

    Activités d’achat et de revente

    188 700 €

    Activités de fourniture de logement ou de nourriture (hôtel, restaurants, location meublée…) 

    188 700 €

    Prestations de services commerciales comme les agents immobiliers, les agents de sécurité, etc.

    188 700 €

    Prestations de services artisanales, comme les coiffeurs, les plombiers, les maçons, les boulangers, etc.

    77 700 €

    Bénéfices non commerciaux (BNC ou micro-BNC)

    Professions libérales

    77 700 €

    Titulaires de charges et offices (notaires, huissiers, etc.)

    77 700 €

    Personnes percevant des revenus de la propriété intellectuelle 

    77 700 €

    Personnes percevant des droits d’auteur, etc.

    77 700 €

    À savoir

    Si vous êtes artisan, vous devez déclarer différemment votre CA selon si vous fournissez ou non les matériaux principaux de vos réalisations et prestations.

    Si vous fournissez les matériaux à titre principal, votre activité est considérée comme mixte. Vous devez alors déclarer 2 types de  CA , celui de vos prestations et celui de vos matériaux (par exemple le ciment pour le maçon, le bois pour le menuisier, la peinture pour le peintre).

    Si vous ne fournissez pas les matériaux des réalisations (par exemple réparateur de cycles ou cordonnier), vous ne déclarez alors qu’un seul CA pour cette activité artisanale.

    Quels sont les seuils de chiffres d’affaires pour une activité mixte ?

    Concernant vos bénéfices engendrés au cours de l’année 2023, vous les déclarerez dans votre déclaration de revenus en 2024.

    Vous regarderez alors les seuils applicables pour 2023, qui ont été réhaussés par rapport aux années précédentes.

    En cas d’activité mixte, les 2 seuils suivants de bénéfices ne doivent pas être dépassés :

    • Le  CAHT  global ( CAHT  de vente +  CAHT  d’activité libérale et celui de prestations de services artisanales) ne doit pas dépasser : 188 700 €

    • Le  CAHT  relatif à l’activité libérale ou à des prestations de services artisanales ne doit pas dépasser : 77 700 €

    Si votre chiffre d’affaires dépasse ces seuils, vous ne pouvez plus bénéficier du régime de la micro-entreprise.

    Si l’activité est créée en cours d’année, les seuils doivent être ajustés au prorata temporis d’exploitation, sauf s’il s’agit d’entreprises saisonnières.

    Exemples pratiques

    Voici 3 exemples d’activité mixte en fonction de la nature de votre (ou de vos) activité principale, selon si elle est commerciale, artisanale ou libérale.

    Imaginons que votre micro-entreprise soit constituée de 3 activités de natures différentes.

    Par exemple :

    • Une activité principale de vente de cycles (commerciale)

    • Une activité secondaire de réparation de cycles (artisanale)

    • Une activité secondaire de coach sportif (libérale). Le coaching est défini comme une activité libérale non réglementée donc autorisée dans la micro-entreprise.

    Vous devez alors prendre en considération 2 types de plafonds de chiffre d’affaires :

    1. Votre  CA  global : addition des chiffre d’affaires des 3 activités

      Le montant cumulé de vos bénéfices ne doit jamais dépasser le seuil suivant : 188 700 €

    2. Le CA engendré par votre activité secondaire libérale de coaching et le CA engendré par votre activité secondaire artisanale de réparation de vélos

      Le montant de vos bénéfices pour chacune de ces activités doit être en-dessous du seuil suivant : 77 700 €

    À noter

    Dans le cas où vous dépassez les seuils de CA, nous vous expliquons plus en détail les conséquences de la sortie du régime fiscal de la micro-entreprise dans notre page dédiée :

    Quelles conséquences pour un micro-entrepreneur qui dépasse les seuils de chiffre d’affaires ?

      Imaginons que votre micro-entreprise soit constituée de 2 activités différentes, l’une artisanale et l’autre commerciale.

      Vous êtes artisan cordonnier, il s’agit de votre activité principale. Vous l’exercez en tant que métier initial et cette activité génère votre plus grand chiffre d’affaires.

      Vous vendez également quelques paires de chaussures, il s’agit alors de votre activité secondaire, de nature commerciale. Elle génère un  CA  moins élevé.

      Vous devez prendre en considération votre  CA  global : addition des chiffres d’affaires des 2 activités.

      Le montant cumulé de vos bénéfices ne doit jamais dépasser le seuil suivant : 77 700 €

      À noter

      Dans le cas où vous dépassez les seuils de CA, nous vous expliquons plus en détail les conséquences de la sortie du régime fiscal de la micro-entreprise dans notre page dédiée :

      Quelles conséquences pour un micro-entrepreneur qui dépasse les seuils de chiffre d’affaires ?

        Vous exercez au sein de votre micro-entreprise 2 activités, l’une libérale d’ostéopathe, l’autre de nature commerciale de vente de produits de beauté.

        Votre activité d’ostéopathe est votre activité principale. Il s’agit de votre métier initial et cette activité génère le  CA  le plus élevé.

        L’activité commerciale de vente de produits de beauté est votre activité secondaire. Elle génère un  CA  moins élevé.

        Vous devez prendre en considération votre  CA  global : addition des chiffres d’affaires des 2 activités.

        Le montant cumulé de vos bénéfices ne doit jamais dépasser le seuil suivant : 77 700 €

        À noter

        Dans le cas où vous dépassez les seuils de CA, nous vous expliquons plus en détail les conséquences de la sortie du régime fiscal de la micro-entreprise dans notre page dédiée :

        Quelles conséquences pour un micro-entrepreneur qui dépasse les seuils de chiffre d’affaires ?

          Autre cas : plusieurs activités de même nature

          Imaginons qu’au sein de votre micro-entreprise, vous exercez 2 activités de même nature.

          Par exemple :

          • 2 activités commerciales : vous êtes restaurateur (activité principale) et vous louez un gîte rural (activité secondaire)

          • 2 activités libérales : vous êtes ostéopathe (activité principale) et vous donnez des cours de bateau à voile (activité secondaire)

          • 2 activités artisanales : vous êtes charpentier (activité principale) et ébéniste (activité secondaire)

          Vous devez alors cumuler le montant de  CA  des 2 activités.

          Votre CA global ne devra pas dépasser l’un des 2 seuils concernés :

          • Pour les 2 activités de nature commerciale : 188 700 € au cours de l’année 2023

          • Pour les 2 activités de nature libérale : 77 700 € au cours de l’année 2023

          • Pour les 2 activités de nature artisanale : 77 700 € au cours de l’année 2023

          La franchise en base de TVA exonère les entreprises de la déclaration et du paiement de la TVA sur les prestations ou les ventes qu’elles réalisent.

          Ce régime fiscal s’applique à toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires de l’année précédente ne dépasse pas certains seuils.

          En cas d’activité mixte, le principe est le même que celui qui permet de rester dans le régime micro-fiscal. Les plafonds de CA varient en fonction de la nature de l’activité (commerciale et artisanale ou libérale).

          Si les activités relèvent de bénéfices de natures différentes (micro-BIC et micro-BNC), alors chacun des  CA  doit rester en-dessous du seuil qui lui correspond en fonction du type d’activité.

          Attention

          Les plafonds de  CA  sont différents de ceux appliqués pour rester dans le régime micro-fiscal.

          Pour plus de détails, vous pouvez consulter notre contenu dédié aux plafonds de CA pour rester en franchise en base de TVA.

          Affiliation à quel régime de protection sociale ?

          En matière de protection sociale, l’affiliation doit être faite auprès de la caisse de sécurité sociale dont relève l’activité principale.

          L’activité principale s’apprécie chaque année civile et correspond à l’activité la plus ancienne ou la plus génératrice de revenus ou de chiffre d’affaires.

          À partir de la 3e année d’affiliation, l’activité qui a rapporté le plus de recettes sur les 3 dernières années peut être considérée comme principale.

          L’affiliation au régime de cette nouvelle activité prend effet le 1er janvier de la 2e année suivant ces 3 années.

          À noter

          Si vous avez une activité permanente et une autre saisonnière, l’activité permanente est alors considérée comme votre activité principale. Vous relevez du seul régime de votre activité permanente. Si cette activité est la plus récente, l’affiliation au régime dont relève l’activité permanente prend effet à la date à laquelle la situation de pluriactivité a débuté.

          SI vous exercez l’une des professions libérales listées ci-dessous et si vous avez créé votre activité après le 1er janvier 2018, vous êtes affilié à la Cipav (Caisse de prévoyance et d’assurance vieillesse de certaines professions libérales).

          Professions libérales relevant de la Cipav

          Il s’agit des professions suivantes : architecte, architecte d’intérieur, économiste de la construction, maître d’œuvre, géomètre-expert, ingénieur conseil, moniteur de ski, guide de haute montagne, accompagnateur de moyenne montagne, ostéopathe, psychologue, psychothérapeute, ergothérapeute, diététicien, chiropracteur, psychomotricien, artiste non affilié à la Maison des artistes ou à l’Agessa, expert devant les tribunaux, mandataire judiciaire à la protection des majeurs, expert en automobile et guide-conférencier.

          Si votre profession libérale ne correspond à aucune de ces professions, vous êtes rattaché au régime général.

          Quels sont les taux de cotisations sociales ?

          Les taux diffèrent en fonction de la nature de votre activité.

          Le montant de vos cotisations sociales est égal à 12,3 % de votre chiffre d’affaires.

          Si vous avez opté pour le versement libératoire de l’impôt, l’Urssaf collecte votre impôt et vos cotisations sociales, le taux appliqué est alors de 13,3 % . Vous devez toujours faire votre déclaration de chiffre d’affaires soit tous les mois soit tous les trimestres.

            Le montant de vos cotisations sociales est égal à 21,2 % de votre chiffre d’affaires.

              Le montant de vos cotisations sociales est égal à 6 % de votre chiffre d’affaires.

                Le montant de vos cotisations sociales est égal à 21,2 % de votre chiffre d’affaires.

                Si vous avez opté pour le versement libératoire de l’impôt, l’Urssaf collecte votre impôt et vos cotisations sociales, le taux appliqué est alors de 22,9 % . Vous devez toujours effectuer votre déclaration de chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres.

                  Le montant de vos cotisations sociales est égal à 21,1 % de votre chiffre d’affaires.

                  Si vous avez opté pour le versement libératoire de l’impôt, l’Urssaf collecte votre impôt et vos cotisations sociales, le taux appliqué est alors de 22,8 % . Vous devez toujours effectuer votre déclaration de chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres.

                    Le montant de vos cotisations sociales est égal à 21,1 % de votre chiffre d’affaires.

                    Si vous avez opté pour le versement libératoire de l’impôt, l’Urssaf collecte votre impôt et vos cotisations sociales, le taux appliqué est alors de 23,3 % . Vous devez toujours effectuer votre déclaration de chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres.

                      La Cipav est la caisse interprofessionnelle de prévoyance et d’assurance vieillesse pour les professionnels libéraux ne relevant pas de la SSI (sécurité sociale des indépendants).

                      Le montant de vos cotisations sociales est égal à 21,2 % de votre chiffre d’affaires.

                      Si vous avez opté pour le versement libératoire de l’impôt, l’Urssaf collecte votre impôt et vos cotisations sociales, le taux appliqué est alors de 23,4 % . Vous devez toujours effectuer votre déclaration de chiffre d’affaires tous les mois ou tous les trimestres.

                        Quelles cotisations sociales payez-vous ?

                        Vous payez des cotisations sociales sur l’ensemble du chiffres d’affaires hors taxe (CA HT) engrangé.

                        Les cotisations sociales sont calculées tous les mois ou tous les trimestres en fonction du chiffre d’affaires réalisé le mois ou le trimestre précédent.

                        Vous devez déclarer votre chiffres d’affaires et payer vos cotisations auprès de l’Urssaf.

                      • Micro-entrepreneur : déclaration en ligne du chiffre d’affaires (régime micro-social simplifié)
                      • Les cotisations sociales comprises dans le taux appliqué à votre chiffre d’affaires sont les suivantes :

                        • Cotisation d’assurance maladie-maternité/paternité

                        • Cotisation supplémentaire d’indemnité journalière

                        • Cotisation d’allocations familiales

                        •  CSG / CRDS 

                        • Cotisation invalidité-décès

                        • Cotisations de retraite de base et de retraite complémentaire

                        Le micro-entrepreneur se voit appliqué un taux d’abattement forfaitaire sur ses bénéfices pour déterminer son revenu imposable.

                        Ce tableau présente les taux d’abattement forfaitaire et les taux de cotisations sociales en fonction de la nature de votre activité principale et de celle de votre activité secondaire.

                        À noter

                        Votre chiffre d’affaires (CA) annuel correspond à vos recettes effectivement encaissées au cours de l’année civile (et non le chiffre d’affaires facturé). Vous devez considérer votre CA hors taxe (HT). Vos bénéfices correspondent à votre  CA  HT duquel vous avez déduit vos charges.

                        Taux d’abattement forfaitaire et taux de cotisations sociales par type d’activité

                        Activité principale

                        Taux d’abattement fiscal activité principale

                        Taux de cotisation activité principale

                        Activité secondaire

                        Taux d’abattement fiscal activité secondaire

                        Taux de cotisation activité secondaire

                        Activité commerciale

                        71 %

                        12,30 %

                        Prestation de services BIC (activité artisanale)

                        50 %

                        21,20 %

                        Activité libérale ou prestation de services BNC et activité libérale Cipav

                        34 %

                        21,10 %

                        21,20 %

                        Prestation de services BIC (activité artisanale)

                        50 %

                        21,20 %

                        Activité commerciale

                        71 %

                        12,30 %

                        Activité libérale ou prestation de services BNC et activité libérale Cipav

                        34 %

                        21,10 %

                        21,20 %

                        Activité libérale ou prestation de services BNC

                        34 %

                        21,10 %

                        Activité commerciale

                        71 %

                        12,30 %

                        Prestation de services BIC (activité artisanale)

                        50 %

                        21,20 %

                        Activité libérale Cipav

                        34 %

                        21,20 %

                        Activité commerciale

                        71 %

                        21,20 %

                        Prestation de services BIC (activité artisanale)

                        50 %

                        21,20 %

                        L’Urssaf a mis en place un service Mobilité internationale pour vous faciliter l’accès à une protection sociale en cas de travail à l’étranger.

                        Ce service vous aide à savoir à quel régime de protection sociale de quel pays vous êtes rattaché.

                        Exemple

                        Plusieurs situations sont traitées, comme par exemple la pluriactivité : vous exercez une activité indépendante en France et une ou plusieurs autres activités indépendantes dans des pays frontaliers (Suisse, Allemagne, etc.).

                        Autre cas , vous avez créé une micro-entreprise en France mais vous souhaitez exercer finalement cette activité au Canada. Il s’agit alors d’un détachement.

                        Dans tous les cas, vous devez demander un certificat à ce service Mobilité internationale de l’Urssaf.

                        Pour toute question, contactez directement le service mobilité internationale de l’Urssaf :

                        • Téléphone : 0 806 804213 de 9h à 12het de 13h à 16h du lundi au vendredi (service gratuit + coût d’appel)

                        • Courriel : mobilite-internationale@urssaf.fr

                        À savoir

                        Nous vous invitions à consulter les contenus du site de l’Urssaf pour tout savoir sur ces certificats et sur les modalités de protection sociale en cas de travail à l’étranger.

                        Tout savoir sur le service mobilité internationale de l’Urssaf :  Travail à l’étranger : le service mobilité internationale de l’Urssaf 

                        Comment savoir si vous dépendez de la Sécurité sociale française ou de celle d’un autre pays ? :  Demander un certificat auprès de l’Urssaf service mobilité internationale 

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