Règlement Local de Publicité (RLP)

Le règlement local de publicité (RLP) concerne tous les professionnels s'installant au Cannet des Maures.

Publié le – Mis à jour le

Il permet d’harmoniser les enseignes et publicités tout en limitant la pollution visuelle et lumineuse.

Demandes d’autorisation de pose d’enseignes

Première démarche, consulter le règlement local de publicité pour construire un projet compatible avec le règlement. Ne pas hésiter à en informer les fournisseurs qui ne connaissent pas toujours la réglementation communale.

Pour toute modification, remplacement, pose d’une enseigne, vous devez au préalable demander l’autorisation du Maire : un cerfa téléchargeable ici accompagné des pièces indiquées doit être transmis en Mairie, au Pôle Urbanisme et Développement Durable.

Pour déclarer une publicité, il faut également remplir un formulaire cerfa accompagné des pièces indiquées et le transmettre également en Mairie, au Pôle Urbanisme et Développement Durable.

Les règles communales

Pour préserver la qualité des paysages, la Commune du Cannet des Maures s’est dotée d’un règlement local de publicité en date du 7 juillet 2011, afin de lutter contre la prolifération de la publicité et d’encadrer la signalétique commerciale.

Le règlement local de publicité est téléchargeable ici. Ce règlement a été présenté à plusieurs reprises aux commerçants qui sont étroitement associés à la politique communale en faveur de l’organisation de la publicité. Par ailleurs, la commune a engagé une démarche de résorption des publicités et pré enseignes illégales, ce qui a conduit à l’enlèvement d’environ 100 dispositifs pour l’année 2012-début 2013, en partenariat avec la Direction des Routes du Conseil Départemental du Var.

La commune mène également de façon régulière des procédures à l’encontre des enseignes implantées sans autorisation ou ne respectant pas les dispositions du règlement local de publicité.

Enfin, la municipalité s’est engagée dans la démarche de FISAC qui entre autres actions, doit définir une signalétique commerciale de type SIL (Signalétique d’Information Locale) afin de mieux informer, grâce à un mobilier urbain de qualité et harmonieux. Cette démarche est menée en partenariat avec l’association des commerçants, le PRCM (Professionnels Réunis du Cannet des Maures).

Fiscalité de l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) : ce qu’il faut savoir

L’EURL est une société à responsabilité limitée (SARL) comprenant un seul associé. Elle bénéficie de divers allègements fiscaux.

Je crée

    Au moment de sa création, une EURL est automatiquement soumise au régime de l‘impôt sur le revenu (IR). Autrement dit, ses bénéfices seront taxés directement au niveau de l’associé unique, suivant les règles de l’IR.

    Déclaration de résultat

    Toute société doit souscrire une déclaration annuelle de résultat. Les documents à transmettre et les modalités de déclaration vont dépendre du régime d’imposition (micro BIC/BNC, réel simplifié, réel normal) sous lequel la société est placée.

    Micro BIC/BNC, réel simplifié ou réel normal : quel régime d’imposition ?

    Le régime du réel simplifié d’imposition s’applique aux entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxes 2023 est compris entre les montants suivants :

    • Pour les activités de commerce et de fourniture de logement : entre 188 700 € et 840 000 €

    • Pour les activités de prestation de services et location meublée : entre 77 700 € et 254 000 €

    Au delà de ces seuils, l’entreprise relève du régime réel normal d’imposition.

    En dessous de ces seuils, l’entreprise relève du régime micro-fiscal (micro-BIC ou micro-BNC selon la nature de l’activité). Toutefois, si le chiffre d’affaires annuel de l’entreprise dépasse 2 années consécutives les seuils prévus au régime micro-fiscal, l’entreprise est imposée au régime réel l’année qui suit.

    À savoir

    Ces seuils sont valables pour les années 2023, 2024 et 2025.

    Lorsque la société relève du régime micro-fiscal, le chiffre d’affaires ou le montant des recettes doit être porté directement sur la déclaration des revenus de l’associé unique, au moyen du formulaire n°2042-C-PRO.

    La déclaration doit être réalisée par voie électronique, à partir de l’espace particulier de l’associé unique sur le site impots.gouv.fr.

      La société doit réaliser sa déclaration annuelle de résultat au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l’année en cours.

      La société doit transmettre les documents suivants :

      La déclaration doit être effectuée par voie électronique, selon la procédure de son choix :

      • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

      • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

      L’administration fiscale accorde un délai supplémentaire de 15 jours calendaires pour réaliser cette téléprocédure.

        La société doit réaliser sa déclaration annuelle de résultat au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l’année en cours.

        La société doit transmettre les documents suivants :

        La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration par voie électronique en  mode EDI-TDFC . Il s’agit de la transmission électronique des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

        L’administration fiscale accorde un délai supplémentaire de 15 jours calendaires pour réaliser cette téléprocédure.

          En savoir plus sur l’option pour l’impôt sur les sociétés (IS)

          Une société peut opter pour le régime de l’impôt sur les sociétés (IS) dès la création de la société ou en cours de vie sociale. L’option doit être notifiée, au service des impôts des entreprises (SIE), avant la fin du 3ème mois de l’exercice au titre duquel l’EURL souhaite être soumise à l’impôt sur les sociétés (IS).

          Toute société passible de l’IS doit souscrire une déclaration de résultat n° 2065, accompagnée de la liasse fiscale correspondant à son régime d’imposition : tableaux n° 2033 A à 2033 G (régime réel simplifié) ou tableaux n° 2050 à 2059 (régime réel normal).

          La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration par voie électronique, selon la procédure de son choix :

          • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

          • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr (à condition que la société relève du régime réel simplifié).

          La déclaration de résultat doit être souscrite, en principe, dans les 3 mois de la clôture de l’exercice. Toutefois, si l’exercice est clos le 31 décembre ou si aucun exercice ne l’est au cours d’une année, la déclaration est réalisée au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai.

          À noter

          L’administration fiscale accorde un délai supplémentaire de 15 jours calendaires pour réaliser cette téléprocédure.

          Le montant de l’impôt sur les sociétés (IS) est calculé à partir des résultats du dernier exercice clos. Le taux d’imposition est de 25 % sur la totalité du résultat fiscal.

          Un taux réduit de 15 % s’applique aux petites et moyennes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires hors taxes n’excédant pas 10 000 000 € et dont le capital est entièrement libéré et détenu pour au moins 75 % par des personnes physiques. Ce taux s’applique sur la part des bénéfices allant jusqu’à 42 500 € . Au delà, le taux d’imposition est de 25 % .

          Le paiement de l’impôt sur les sociétés (IS) est réalisé en 5 fois, c’est-à-dire 4 acomptes trimestriels et 1 solde.

          Le versement de chaque acompte se fait au moyen du relevé d’acompte n° 2571, transmis par voie électronique par l’intermédiaire du partenaire EDI ou en ligne sur l’espace Professionnel du site impots.gouv.fr.

          Chaque paiement d’acompte est effectué à date fixe : 15 mars, 15 juin, 15 septembre et 15 décembre. Les dates limites de paiement dépendent de la date de clôture de l’exercice de la société.

          Paiement de l’impôt sur le revenu (IR)

          Les bénéfices réalisés par l’EURL sont intégrés à l’assiette de l’impôt sur le revenu de l’associé unique, dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices non commerciaux (BNC).

          Ainsi, l’ensemble des revenus de l’associé unique sera soumis au barème progressif de l’IR, c’est-à-dire de 0 à 45 % selon sa tranche d’imposition.

          Barème progressif applicable aux revenus de 2023

          Tranches de revenus

          Taux d’imposition de la tranche de revenu

          Jusqu’à 11 294 €

          0 %

          De 11 295 € à  28 797 €

          11 %

          De  28 798 € à   82 341 €

          30 %

          De   82 342 € à 177 106 €

          41 %

          Plus de 177 106 €

          45 %

          Une EURL peut être redevable d’un certain nombre de taxes. Les principales taxes sont les suivantes :

          • Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

          • Cotisation foncière des entreprises (CFE)

          • Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

          Autres taxes applicables

          D’autres taxes spécifiques peuvent également s’ajouter comme la taxe locale sur la publicité extérieure ou la taxe d’archéologie préventive, par exemple.

          TVA

          En principe, la société collecte la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur chacune des ventes et les prestations de service qu’elle réalise. Ensuite, elle doit reverser la TVA collectée aux services des impôts.

          Les règles en matière de déclaration et de paiement de la TVA varient selon le régime d’imposition auquel la société est soumise :

          • Franchise en base de TVA : la société réalise un chiffre d’affaires hors taxes inférieur à 36 800 € pour les prestations de services ou inférieur à 91 900 € pour les activités de commerce et d’hébergement.

          • Régime réel simplifié : la société réalise un chiffre d’affaires hors taxes compris entre 36 800 € et 254 000 € pour les prestations de services ou entre 91 900 € et 840 000 € pour les activités de commerce et d’hébergement. De plus, le montant annuel de la TVA collectée doit être inférieur à 15 000 € .

          • Régime réel normal : la société réalise un chiffre d’affaires hors taxes supérieur à 254 000 € pour les prestations de services ou 840 000 € pour les activités de commerce et de fourniture de logement. De plus, la société est également soumise au régime normal lorsque le montant annuel de la TVA collectée est supérieur à 15 000 € (même si le montant du chiffre d’affaires est compris dans les limites des seuils du régime réel simplifié).

          La société qui bénéficie de la franchise en base de TVA est exonérée de la déclaration et du paiement de la TVA sur les ventes et prestations qu’elle réalise. Ainsi, les ventes ou prestations sont facturées sans TVA, c’est-à-dire hors taxe.

          À savoir

          Chaque facture doit faire figurer la mention suivante : « TVA non applicable – article 293 B du Code général des impôts (CGI) ».

          En bénéficiant du régime de la franchise en base de TVA, la société ne peut pas déduire la TVA qu’elle a elle-même payée sur les achats qu’elle a effectués dans le cadre de l’activité professionnelle.

          Quel que soit le montant de son chiffre d’affaires annuel, la société peut opter pour le paiement de la TVA et la facturer à ses clients. Cela lui permettra de récupérer la TVA déductible sur les dépenses professionnelles.

          La demande d’option doit être formulée par écrit auprès du service des impôts des entreprises (SIE) dont elle dépend. L’option prend effet au 1er jour du mois au cours duquel elle est déclarée.

            La société doit réaliser une déclaration annuelle de TVA, au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai, au moyen du formulaire n° 3517 CA12. Cette déclaration doit récapituler toutes les opérations imposables de l’année civile précédente.

            À noter

            Lorsque l’exercice comptable de l’entreprise ne coïncide pas avec une année civile (l’exercice n’est pas clos au 31 décembre), alors la déclaration de TVA doit être faite dans les 3 mois qui suivent la clôture de l’exercice comptable.

            De plus, la société doit verser la TVA collectée en 2 acomptes :

            • En juillet, 1er acompte de 55 % de la TVA due au titre de l’exercice précédent

            • En décembre, 2nd acompte de 40 % de la TVA due au titre de l’exercice précédent.

            Le montant restant à payer devra être versé au moment de la déclaration de TVA de l’année suivante.

            À noter

            Les dates de paiement des acomptes de TVA sont consultables dans l’espace professionnel de la société, sur le site impots.gouv.fr, via le service « Déclarer la TVA ».

            Particularités pour les entreprises nouvelles

            Pour les entreprises nouvelles, il n’est pas possible, au titre de l’exercice de création, de déterminer les acomptes par rapport à l’exercice précédent.

            Dans ce cas, les acomptes sont calculés de la manière suivante :

            • l’acompte de juillet doit être égal à 80 % de la TVA réellement due au titre de la période ou du semestre précédent.

            • l’acompte de décembre doit être égal à 80 % de la TVA réellement due au titre de la période ou du semestre précédent.

            Des  exemples  sont disponibles sur le site impots.gouv.fr.

            La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration et le paiement des acomptes par voie électronique, selon la procédure de son choix :

            • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

            • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

              Tous les mois, la société doit déclarer et payer la TVA collectée au cours du mois précédent, au moyen du formulaire n° 3310 CA3.

              Lorsque le montant de la TVA nette due est inférieur annuellement à 4 000 € , la société peut opter pour le dépôt d’une déclaration de TVA chaque trimestre.

              À noter

              Les dates de dépôt des déclarations mensuelles et trimestrielles de TVA sont consultables dans l’espace professionnel de la société, sur le site impots.gouv.fr, via le service « Déclarer la TVA ».

              La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration et le paiement des acomptes par voie électronique, selon la procédure de son choix :

              • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

              • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

                CFE

                La cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt local dû par toute société exerçant à titre habituel une activité professionnelle non salariée et réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 5 000 € .

                Selon son lieu d’implantation ou l’activité qu’elle exerce, la société peut bénéficier d’une exonération permanente ou temporaire de CFE.

                À noter

                L’année de sa création, la société doit effectuer une déclaration 1447-C-SD (dite déclaration initiale) pour bénéficier d’une exonération totale de CFE. La déclaration est à adresser par voie postale, avant le 31 décembre, au service des impôts des entreprises (SIE) dont elle dépend afin que les éléments d’imposition soient établis pour l’année suivante.

                La société redevable de la CFE reçoit un avis d’imposition dématérialisé (et non par courrier) sur son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr. Cet avis d’imposition indique le montant de la CFE et le délai pour la régler.

                Les modalités de paiement varient selon le montant de CFE réglé l’année précédente par la société.

                Le montant de la CFE doit être réglé au plus tard le 15 décembre.

                À savoir

                Lorsque la date limite de paiement ou de prélèvement de la CFE coïncide avec un samedi, un dimanche ou un jour férié, celle-ci est prorogée au 1er jour ouvrable suivant.

                La société a le choix entre les modes de paiement suivants :

                • Paiement sur internet via le compte fiscal en ligne : mode de paiement par défaut, la société procède elle-même au paiement en ligne de la cotisation. Ce mode est obligatoire pour les entreprises relevant de la DGE.

                • Prélèvement mensuel : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique tous les 15 du mois de janvier à octobre. Chaque prélèvement correspond au dixième du montant de la CFE. L’option est possible jusqu’au 30 juin.

                • Prélèvement à l’échéance : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique à l’échéance. L’option est possible jusqu’au 30 novembre.

                  La société doit verser un acompte égal à 50 % de la CFE versée l’année précédente. Le montant de l’acompte est indiqué sur un avis d’acompte dématérialisé, disponible sur le compte fiscal en ligne de la société.

                  L’acompte doit être réglé entre le 31 mai et le 17 juin 2024.

                  Le solde restant de la CFE doit être réglé au plus tard le 15 décembre 2024.

                  À savoir

                  Lorsque la date limite de paiement ou de prélèvement de la CFE coïncide avec un samedi, un dimanche ou un jour férié, celle-ci est prorogée au 1er jour ouvrable suivant.

                  La société a le choix entre les modes de paiement suivants :

                  • Paiement sur internet via le compte fiscal en ligne : mode de paiement par défaut, la société procède elle-même au paiement en ligne de la cotisation. Ce mode est obligatoire pour les entreprises relevant de la DGE.

                  • Prélèvement mensuel : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique tous les 15 du mois de janvier à octobre. Chaque prélèvement correspond au dixième du montant de la CFE. L’option est possible jusqu’au 15 juin.

                  • Prélèvement à l’échéance : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique à l’échéance. L’option est possible jusqu’au 31 mai pour l’acompte et jusqu’au 30 novembre pour le paiement du solde.

                    CVAE

                    La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est un impôt local dû par toute société redevable de la CFE et qui réalise plus de 500 000 € de chiffre d’affaires annuel hors taxe.

                    Par ailleurs, une société dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 € doit effectuer une déclaration de valeur ajoutée et des effectifs salariés, même si elle ne doit pas payer la CVAE. La déclaration est réalisée en ligne, à partir de l’espace Professionnel sur impots.gouv.fr.

                    De plus, la société redevable de la CVAE doit la verser de sa propre initiative, elle ne reçoit pas d’avis d’imposition.

                    Les modalités de paiement varient selon le montant de CVAE réglé l’année précédente par l’entreprise. Le seuil est fixé à 1 500 € .

                    La CVAE est versée en une seule fois lorsqu’elle procède à la déclaration de liquidation et de régularisation (aussi appelée liquidation définitive de CVAE ), via le formulaire n° 1329-DEF.

                    Cette déclaration a lieu au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivant celle de l’imposition.

                    Exemple

                    La CVAE due au titre de 2023 doit être versée par télérèglement au plus tard le 3 mai 2024.

                      La CVAE est versée en 2 acomptes, via le relevé d’acompte n°1329-AC-SD :

                      • un premier acompte égal à 50 % de la CVAE due, au plus tard le 15 juin de l’année d’imposition

                      • un second acompte égal à 50 % de la CVAE due, au plus tard le 15 septembre de l’année d’imposition.

                      Exemple

                      Une entreprise a payé 4 800 € de CVAE en 2023. En 2024, elle doit donc payer sa CVAE sous la forme de 2 acomptes : un premier le 15 juin 2024 et un second le 15 septembre 2024.

                      En cas d’excédent lié à un trop versé d’acomptes, celui-ci est remboursé par les services des impôts sous déduction des autres impôts directs éventuellement dus.

                      De plus, la société doit réaliser une déclaration de liquidation et de régularisation (aussi appelée liquidation définitive de CVAE ), via le formulaire n° 1329-DEF. Cette déclaration a lieu au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivant celle de l’imposition.

                        La société doit obligatoirement réaliser le paiement de la CVAE par voie électronique, selon la procédure de son choix :

                        • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

                        • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

                        Il est nécessaire de distinguer le gérant associé unique et le gérant non associé.

                        Le gérant associé unique est soumis à l’impôt sur le revenu (IR) sur le bénéfice réalisé par la société, dans la catégorie des BIC ou des BNC selon l’activité de la société.

                        En cas de déficit, celui-ci est imputé sur le revenu global de l’associé unique de cette même année. L’excédent de déficit peut être reporté sur le revenu global des 6 années suivantes.

                        À noter

                        Dans cette configuration où les bénéfices de la société sont imposés directement au nom de l’associé, il ne peut pas y avoir de dividendes.

                        Par ailleurs, les rémunérations éventuelles du gérant au titre de son mandat social ne sont pas déductibles du bénéfice imposable.

                          Les fonctions de gérant peuvent être gratuites ou rémunérées. La rémunération est fixée librement par les statuts, elle peut être fixe ou variable.

                          Le dirigeant doit déclarer cette rémunération en tant que « traitements et salaires » dans sa déclaration personnelle de revenus.

                            Lorsque l’associé unique de l’EURL est une personne morale (ex : société, association), celle-ci est obligatoirement soumise au régime de l’impôt sur les sociétés (IS). Autrement dit, ses bénéfices seront taxés suivant les règles de l’IS.

                            Déclaration des résultats

                            Toute société passible de l’IS doit souscrire une déclaration annuelle de résultat. Les documents à transmettre et les modalités de déclaration vont dépendre du régime d’imposition (réel normal ou réel simplifié) sous lequel la société est placée.

                            Réel simplifié ou réel normal : quel régime d’imposition ?

                            Le régime du réel simplifié d’imposition s’applique aux entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxes 2023 est inférieur ou égal aux montants suivants :

                            • Pour les activités de commerce et de fourniture de logement : 840 000 €

                            • Pour les activités de prestation de services et location meublée : 254 000 €

                            Au delà de ces seuils, l’entreprise relève du régime réel normal d’imposition.

                            À savoir

                            Ces seuils sont valables pour les années 2023, 2024 et 2025.

                            La société qui relève du régime réel simplifié doit transmettre les documents suivants :

                            • Déclaration de résultat n° 2065

                            • Liasse fiscale (tableaux n° 2033 A à 2033 G)

                            • Comptes rendus et extraits des délibérations des conseils d’administration ou ou des assemblées d’associés intervenues au cours de l’exercice

                            • État des bénéfices répartis aux associés ainsi que des sommes ou valeurs mises à leur disposition et présentant le caractère de revenus distribués

                            • Liste des personnes détenant au moins 10 % du capital social, en précisant pour chacune d’entre elles le nombre d’actions et le taux de détention

                            • Liste des filiales et participations, en précisant pour chacune d’entre elles le taux de détention et son numéro SIRET

                            La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration par voie électronique, selon la procédure de son choix :

                            • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

                            • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

                              La société qui relève du régime réel normal doit transmettre les documents suivants :

                              • Déclaration de résultat n° 2065

                              • Liasse fiscale (tableaux n° 2050 à 2059)

                              • Comptes rendus et extraits des délibérations des conseils d’administration ou des assemblées d’associés intervenues au cours de l’exercice

                              • État des bénéfices répartis aux associés, ainsi que des sommes ou valeurs mises à leur disposition et présentant le caractère de revenus distribués

                              • Liste des personnes détenant au moins 10 % du capital social, en précisant pour chacune d’entre elles le nombre d’actions et le taux de détention

                              • Liste des filiales et participations, en précisant pour chacune d’entre elles le taux de détention et son numéro SIRET

                              • Informations détaillées concernant les dérogations aux prescriptions comptables, les modifications affectant les méthodes d’évaluation et la présentation des comptes annuels, les produits à recevoir et charges à payer, les produits et charges figurant au bilan sous les postes « Comptes de régularisation ».

                              La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration par voie électronique en  mode EDI-TDFC . Il s’agit de la transmission électronique des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

                                La déclaration de résultat doit être souscrite, en principe, dans les 3 mois de la clôture de l’exercice. Toutefois, si l’exercice est clos le 31 décembre ou si aucun exercice ne l’est au cours d’une année, la déclaration est réalisée au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai.

                                À savoir

                                L’administration fiscale accorde un délai supplémentaire de 15 jours calendaires pour réaliser cette téléprocédure.

                                Date de dépôt de la déclaration de résultat et documents annexes

                                Délai légal

                                Date limite

                                Exercice clos à une date autre que le 31 décembre

                                Dans les 3 mois de la clôture de l’exercice

                                Dans les 3 mois de la clôture de l’exercice

                                Exercice clos le 31/12/2024

                                Au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai

                                20/05/2025 (compte tenu du délai de 15 jours supp.)

                                Absence de clôture dans l’année 2024

                                Au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai

                                20/05/2025 (compte tenu du délai de 15 jours supp.)

                                Par ailleurs, les sociétés nouvelles qui ne dressent pas de bilan au cours de leur première année civile d’activité n’ont pas à produire de déclaration provisoire. Elles sont imposées sur les résultats de la période écoulée depuis le début de leur activité jusqu’à la date de clôture du premier exercice et, au plus tard, jusqu’au 31 décembre de l’année suivant celle de leur création.

                                Attention

                                Le non-respect de l’obligation de déclaration des résultats par voie électronique est sanctionné par une majoration de 0,2 % du montant des droits correspondant à la déclaration déposée suivant un autre procédé (ex : papier). Cette majoration ne peut pas être inférieure à 60 € .

                                Paiement de l’impôt sur les sociétés (IS)

                                Le montant de l’impôt sur les sociétés (IS) est calculé à partir des résultats du dernier exercice clos. Le taux d’imposition est de 25 % sur la totalité du résultat fiscal.

                                À noter

                                Un taux réduit de 15 % s’applique aux petites et moyennes entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires hors taxes n’excédant pas 10 000 000 € et dont le capital est entièrement libéré et détenu pour au moins 75 % par des personnes physiques. Ce taux s’applique sur la part des bénéfices allant jusqu’à 42 500 € . Au delà, le taux d’imposition est de 25 % .

                                Le paiement de l’impôt sur les sociétés (IS) est réalisé en 5 fois, c’est-à-dire 4 acomptes trimestriels et 1 solde.

                                Le versement de chaque acompte se fait au moyen du relevé d’acompte n° 2571, transmis par voie électronique par l’intermédiaire du partenaire EDI ou en ligne sur l’espace Professionnel du site impots.gouv.fr.

                                Chaque paiement d’acompte est effectué à date fixe : 15 mars, 15 juin, 15 septembre et 15 décembre. Les dates limites de paiement dépendent de la date de clôture de l’exercice de la société.

                                À savoir

                                La société n’a pas à verser d’acomptes (paiement de l’IS en une seule fois) dans les cas suivants :

                                • Le montant de l’IS est inférieur à 3 000 € .

                                • La société est nouvellement créée (premier exercice d’activité).

                                • La société est nouvellement soumise à l’IS (première période d’imposition).

                                Dates de paiement des acomptes de l’IS en l’année N

                                Date de clôture de l’exercice concerné

                                1er acompte

                                2e acompte

                                3e acompte

                                4e acompte

                                Du 20 février au 19 mai N

                                15 juin N-1

                                15 septembre N-1

                                15 décembre N-1

                                15 mars N

                                Du 20 mai au 19 août N

                                15 septembre N-1

                                15 décembre N-1

                                15 mars N

                                15 juin N

                                Du 20 août au 19 novembre N

                                15 décembre N-1

                                15 mars N

                                15 juin N

                                15 septembre N

                                Du 20 novembre N au 19 février N+1

                                15 mars N

                                15 juin N

                                15 septembre N

                                15 décembre N

                                Le solde est égal à l’impôt dû sur les bénéfices annuels réalisés, diminué des acomptes déjà versés. Lorsqu’il y a lieu, les crédits d’impôts disponibles sont retranchés.

                                La société doit verser le solde au moyen du relevé de solde n° 2572 par voie électronique, au plus tard le 15 du 4e mois qui suit la clôture de l’exercice. Toutefois, si aucun exercice n’est clos en cours d’année ou si l’exercice est clos au 31 décembre, la société doit payer le solde au plus tard le 15 mai de l’année suivante.

                                À noter

                                Lorsque le paiement de l’IS fait apparaître un excédent de versement, cet excédent est remboursé d’office à la société dans les 30 jours à compter du dépôt du relevé de solde. L’excédent peut également être imputé sur le premier acompte de l’exercice suivant.

                                Date de paiement du solde de l’IS

                                Date de clôture de l’exercice concerné

                                Solde

                                31 décembre N-1

                                15 mai N

                                En cours d’année N

                                Le 15 du 4e mois suivant la clôture

                                Une EURL peut être redevable d’un certain nombre de taxes. Les principales taxes sont les suivantes :

                                • Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)

                                • Cotisation foncière des entreprises (CFE)

                                • Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

                                Autres taxes applicables

                                D’autres taxes spécifiques peuvent également s’ajouter comme la taxe locale sur la publicité extérieure ou la taxe d’archéologie préventive, par exemple.

                                TVA

                                En principe, la société collecte la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur chacune des ventes et les prestations de service qu’elle réalise. Ensuite, elle doit reverser la TVA collectée aux services des impôts.

                                Les règles en matière de déclaration et de paiement de la TVA varient selon le régime d’imposition auquel la société est soumise :

                                • Franchise en base de TVA : la société réalise un chiffre d’affaires hors taxes inférieur à 36 800 € pour les prestations de services ou inférieur à 91 900 € pour les activités de commerce et d’hébergement.

                                • Régime réel simplifié : la société réalise un chiffre d’affaires hors taxes compris entre 36 800 € et 254 000 € pour les prestations de services ou entre 91 900 € et 840 000 € pour les activités de commerce et d’hébergement. De plus, le montant annuel de la TVA collectée doit être inférieur à 15 000 € .

                                • Régime réel normal : la société réalise un chiffre d’affaires hors taxes supérieur à 254 000 € pour les prestations de services ou 840 000 € pour les activités de commerce et de fourniture de logement. De plus, la société est également soumise au régime normal lorsque le montant annuel de la TVA collectée est supérieur à 15 000 € (même si le montant du chiffre d’affaires est compris dans les limites des seuils du régime réel simplifié).

                                La société qui bénéficie de la franchise en base de TVA est exonérée de la déclaration et du paiement de la TVA sur les ventes et prestations qu’elle réalise. Ainsi, les ventes ou prestations sont facturées sans TVA, c’est-à-dire hors taxe.

                                À savoir

                                Chaque facture doit faire figurer la mention suivante : « TVA non applicable – article 293 B du Code général des impôts (CGI) ».

                                En bénéficiant du régime de la franchise en base de TVA, la société ne peut pas déduire la TVA qu’elle a elle-même payée sur les achats qu’elle a effectués dans le cadre de l’activité professionnelle.

                                Quel que soit le montant de son chiffre d’affaires annuel, la société peut opter pour le paiement de la TVA et la facturer à ses clients. Cela lui permettra de récupérer la TVA déductible sur les dépenses professionnelles.

                                La demande d’option doit être formulée par écrit auprès du service des impôts des entreprises (SIE) dont elle dépend. L’option prend effet au 1er jour du mois au cours duquel elle est déclarée.

                                  La société doit réaliser une déclaration annuelle de TVA, au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai, au moyen du formulaire n° 3517 CA12. Cette déclaration doit récapituler toutes les opérations imposables de l’année civile précédente.

                                  À noter

                                  Lorsque l’exercice comptable de l’entreprise ne coïncide pas avec une année civile (l’exercice n’est pas clos au 31 décembre), alors la déclaration de TVA doit être faite dans les 3 mois qui suivent la clôture de l’exercice comptable.

                                  De plus, la société doit verser la TVA collectée en 2 acomptes :

                                  • En juillet, 1er acompte de 55 % de la TVA due au titre de l’exercice précédent

                                  • En décembre, 2nd acompte de 40 % de la TVA due au titre de l’exercice précédent.

                                  Le montant restant à payer devra être versé au moment de la déclaration de TVA de l’année suivante.

                                  À noter

                                  Les dates de paiement des acomptes de TVA sont consultables dans l’espace professionnel de la société, sur le site impots.gouv.fr, via le service « Déclarer la TVA ».

                                  Particularités pour les entreprises nouvelles

                                  Pour les entreprises nouvelles, il n’est pas possible, au titre de l’exercice de création, de déterminer les acomptes par rapport à l’exercice précédent.

                                  Dans ce cas, les acomptes sont calculés de la manière suivante :

                                  • l’acompte de juillet doit être égal à 80 % de la TVA réellement due au titre de la période ou du semestre précédent.

                                  • l’acompte de décembre doit être égal à 80 % de la TVA réellement due au titre de la période ou du semestre précédent.

                                  Des  exemples  sont disponibles sur le site impots.gouv.fr.

                                  La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration et le paiement des acomptes par voie électronique, selon la procédure de son choix :

                                  • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

                                  • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

                                    Tous les mois, la société doit déclarer et payer la TVA collectée au cours du mois précédent, au moyen du formulaire n° 3310 CA3.

                                    Lorsque le montant de la TVA nette due est inférieur annuellement à 4 000 € , la société peut opter pour le dépôt d’une déclaration de TVA chaque trimestre.

                                    À noter

                                    Les dates de dépôt des déclarations mensuelles et trimestrielles de TVA sont consultables dans l’espace professionnel de la société, sur le site impots.gouv.fr, via le service « Déclarer la TVA ».

                                    La société doit obligatoirement réaliser sa déclaration et le paiement des acomptes par voie électronique, selon la procédure de son choix :

                                    • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

                                    • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

                                      CFE

                                      La cotisation foncière des entreprises (CFE) est un impôt local dû par toute société exerçant à titre habituel une activité professionnelle non salariée et réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 5 000 € .

                                      Selon son lieu d’implantation ou l’activité qu’elle exerce, la société peut bénéficier d’une exonération permanente ou temporaire de CFE.

                                      À noter

                                      L’année de sa création, la société doit effectuer une déclaration 1447-C-SD (dite déclaration initiale) pour bénéficier d’une exonération totale de CFE. La déclaration est à adresser par voie postale, avant le 31 décembre, au service des impôts des entreprises (SIE) dont elle dépend afin que les éléments d’imposition soient établis pour l’année suivante.

                                      La société redevable de la CFE reçoit un avis d’imposition dématérialisé (et non par courrier) sur son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr. Cet avis d’imposition indique le montant de la CFE et le délai pour la régler.

                                      Les modalités de paiement varient selon le montant de CFE réglé l’année précédente par la société.

                                      Le montant de la CFE doit être réglé au plus tard le 15 décembre.

                                      À savoir

                                      Lorsque la date limite de paiement ou de prélèvement de la CFE coïncide avec un samedi, un dimanche ou un jour férié, celle-ci est prorogée au 1er jour ouvrable suivant.

                                      La société a le choix entre les modes de paiement suivants :

                                      • Paiement sur internet via le compte fiscal en ligne : mode de paiement par défaut, la société procède elle-même au paiement en ligne de la cotisation. Ce mode est obligatoire pour les entreprises relevant de la DGE.

                                      • Prélèvement mensuel : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique tous les 15 du mois de janvier à octobre. Chaque prélèvement correspond au dixième du montant de la CFE. L’option est possible jusqu’au 30 juin.

                                      • Prélèvement à l’échéance : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique à l’échéance. L’option est possible jusqu’au 30 novembre.

                                        La société doit verser un acompte égal à 50 % de la CFE versée l’année précédente. Le montant de l’acompte est indiqué sur un avis d’acompte dématérialisé, disponible sur le compte fiscal en ligne de la société.

                                        L’acompte doit être réglé entre le 31 mai et le 17 juin 2024.

                                        Le solde restant de la CFE doit être réglé au plus tard le 15 décembre 2024.

                                        À savoir

                                        Lorsque la date limite de paiement ou de prélèvement de la CFE coïncide avec un samedi, un dimanche ou un jour férié, celle-ci est prorogée au 1er jour ouvrable suivant.

                                        La société a le choix entre les modes de paiement suivants :

                                        • Paiement sur internet via le compte fiscal en ligne : mode de paiement par défaut, la société procède elle-même au paiement en ligne de la cotisation. Ce mode est obligatoire pour les entreprises relevant de la DGE.

                                        • Prélèvement mensuel : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique tous les 15 du mois de janvier à octobre. Chaque prélèvement correspond au dixième du montant de la CFE. L’option est possible jusqu’au 15 juin.

                                        • Prélèvement à l’échéance : mode de paiement sur option, la société est prélevée de manière automatique à l’échéance. L’option est possible jusqu’au 31 mai pour l’acompte et jusqu’au 30 novembre pour le paiement du solde.

                                          CVAE

                                          La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) est un impôt local dû par toute société redevable de la CFE et qui réalise plus de 500 000 € de chiffre d’affaires annuel hors taxe.

                                          Par ailleurs, une société dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 € doit effectuer une déclaration de valeur ajoutée et des effectifs salariés, même si elle ne doit pas payer la CVAE. La déclaration est réalisée en ligne, à partir de l’espace Professionnel sur impots.gouv.fr.

                                          De plus, la société redevable de la CVAE doit la verser de sa propre initiative, elle ne reçoit pas d’avis d’imposition.

                                          Les modalités de paiement varient selon le montant de CVAE réglé l’année précédente par l’entreprise. Le seuil est fixé à 1 500 € .

                                          La CVAE est versée en une seule fois lorsqu’elle procède à la déclaration de liquidation et de régularisation (aussi appelée liquidation définitive de CVAE ), via le formulaire n° 1329-DEF.

                                          Cette déclaration a lieu au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivant celle de l’imposition.

                                          Exemple

                                          La CVAE due au titre de 2023 doit être versée par télérèglement au plus tard le 3 mai 2024.

                                            La CVAE est versée en 2 acomptes, via le relevé d’acompte n°1329-AC-SD :

                                            • un premier acompte égal à 50 % de la CVAE due, au plus tard le 15 juin de l’année d’imposition

                                            • un second acompte égal à 50 % de la CVAE due, au plus tard le 15 septembre de l’année d’imposition.

                                            Exemple

                                            Une entreprise a payé 4 800 € de CVAE en 2023. En 2024, elle doit donc payer sa CVAE sous la forme de 2 acomptes : un premier le 15 juin 2024 et un second le 15 septembre 2024.

                                            En cas d’excédent lié à un trop versé d’acomptes, celui-ci est remboursé par les services des impôts sous déduction des autres impôts directs éventuellement dus.

                                            De plus, la société doit réaliser une déclaration de liquidation et de régularisation (aussi appelée liquidation définitive de CVAE ), via le formulaire n° 1329-DEF. Cette déclaration a lieu au plus tard le 2e jour ouvré suivant le 1er mai de l’année suivant celle de l’imposition.

                                              La société doit obligatoirement réaliser le paiement de la CVAE par voie électronique, selon la procédure de son choix :

                                              • Soit en  mode EDI-TDFC , il s’agit de la transmission des déclarations à partir des fichiers comptables, par l’intermédiaire d’un  partenaire EDI  (ex : expert-comptable, prestataire spécialisé).

                                              • Soit en mode EFI, c’est-à-dire à partir de son espace Professionnel accessible depuis impots.gouv.fr.

                                              Le gérant de l’EURL est obligatoirement une personne physique. Dès lors, l’associé unique personne morale ne peut pas être le gérant.

                                              Les fonctions de gérant peuvent être gratuites ou rémunérées. La rémunération est fixée librement par les statuts, elle peut être fixe ou variable.

                                              Le dirigeant doit déclarer cette rémunération en tant que « traitements et salaires » dans sa déclaration personnelle de revenus.

                                              À noter

                                              Cette rémunération est considérée comme une charge déductible du résultat fiscal de la société.

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