don du sang
La commune du Cannet des Maures s’implique encore dans cet enjeu de santé publique qu’est le don du sang avec la signature en 2011 d’une charte « COMMUNE PARTENAIRE DU DON DE SANG » aux côtés de L’Etablissement Français du Sang & l’Amicale des Donneurs de Sang du Cannet des Maures.
Quatre collectes par an sont organisées au Grand Foyer sur un vendredi de 8h00 à 12h30.
Soyez vigilants : les dates de collecte sont signalées sur ce site.
• DONNER SON SANG - POUR QUI ?
Pour les autres… Pour vous… Pour vos enfants…
• DONNER SON SANG - POUR QUOI ?
Le sang recueilli lors des dons n'est jamais utilisé immédiatement dans le cadre de transfusions. Les phases de préparation et de qualification sont nécessaires pour séparer les différents constituants, les conditionner et les distribuer dans les établissements de santé. Ils les utiliseront pour traiter certaines maladies et pathologies. Présentation des principales situations où l'on recourt à une transfusion.
Prescrite en cas de manque de globules rouges, de plaquettes, de facteurs de coagulation, de globules blancs, la transfusion sanguine est indispensable, voire vitale, dans le traitement de nombreuses pathologies.
Cas de figure d'utilisation de ces produits sanguins :
L'hématologie
Certaines maladies, comme les leucémies, touchent directement la production des cellules sanguines. Ces maladies hématologiques touchent la moelle osseuse et nécessitent la transfusion de globules rouges, de plaquettes ou de plasma selon les cas. Le traitement de ces pathologies non chirurgicales requiert de grandes quantités de produits sanguins.
L'obstétrique
Au cours d'un accouchement, un accident peut survenir, entraînant un besoin extrêmement urgent et important de produits sanguins. Ceux-ci doivent être disponibles en moins d'une demi-heure, ce qui est déterminant dans l'implantation même des maternités.
Les interventions chirurgicales
Lors d'une opération chirurgicale, une hémorragie peut survenir. Il faut alors procéder à une transfusion de globules rouges. Il peut s'agir d'une intervention prévue, mais également d'une urgence, suite à un accident. Dans ce cas, lorsque le malade a perdu une grande quantité de sang, il est nécessaire de transfuser des plaquettes pour faciliter la coagulation et arrêter le saignement. S'il s'agit de grands brûlés ou de patients souffrant d'une infection grave, une transfusion de plasma doit être pratiquée.
Présentation des principales situations où l'on recourt à une transfusion :
Cancer (dont leucémie): le traitement des cancers par chimiothérapie entraîne la destruction des cellules de la moelle osseuse. Pour la reconstituer, on a recours à d’importantes transfusions de plaquettes et de globules rouges.
Thalassémie : cette maladie se traduit par une anémie (souvent héréditaire) assez importante et s’accompagne parfois d'une hypertrophie de la rate et de déformations osseuses.
Drépanocytose : première maladie génétique en France, la drépanocytose touche un nouveau-né sur 6 000. Elle se caractérise par la présence de globules rouges en forme de faucille qui entraînent des hémorragies. Le sang de ces malades doit être totalement renouvelé à intervalles réguliers.
Méthémoglobinémie : cette anomalie sanguine entraîne des hypoxies (insuffisance en oxygène) suite à la trop grande présence dans le sang d'éléments oxydants. Dans certains cas, cette hypoxie peut être mortelle.
Les groupes sanguins
Les produits sanguins recueillis lors des dons sont transfusés à des receveurs spécifiques. En effet, il existe des compatibilités biologiques entre certains individus. Des systèmes, dits antigéniques, permettent de caractériser les cellules sanguines.
Pour effectuer une transfusion en toute sécurité, il faut ainsi respecter les règles de compatibilité biologique, selon les groupes sanguins, mais aussi selon le type de produit : globules rouges, plaquettes ou plasma.
La compatibilité du sang (globules rouges)
Le système ABO et le système rhésus définissent la compatibilité de base entre deux individus.
Le système ABO comporte quatre groupes sanguins : A, B, O et AB. Quant au système rhésus, il détermine si un individu est RhD positif ou négatif.
La combinaison de ces deux systèmes permet de classer les différents groupes sanguins : A+, A-, B+, B-, AB+, AB-, O+, O-. Les groupes A et O sont les plus fréquents en France ainsi que Rh+.
Dans la majorité des cas, un receveur sera transfusé avec les globules rouges d’un donneur de son propre groupe sanguin. Cependant, les personnes de groupe O- sont dites « donneurs universels », ce qui signifie qu’elles peuvent donner leur sang à tout le monde, tandis que les personnes du groupe AB+ sont « receveurs universels ».
La compatibilité du plasma
Pour le plasma, la situation est différente : ce sont les personnes du groupe AB qui sont « donneurs universels ». Seuls 4 % de la population française appartiennent à ce groupe, et leurs dons de plasma sont précieux.
Les différents composants du sang
Le sang circule dans les vaisseaux à travers tout l’organisme. C’est un tissu vivant, composé de cellules qui baignent dans un liquide appelé plasma. La masse sanguine est d’environ cinq litres pour homme un adulte.
Les globules rouges
Ce sont les cellules les plus nombreuses dans le sang, avec une concentration d’environ cinq millions par millimètre cube. Également appelés érythrocytes ou hématies, les globules rouges ont pour rôle de transporter l’oxygène des poumons vers les tissus et, en retour, de capter le gaz carbonique au niveau des tissus afin de l’éliminer par les voies respiratoires. Après un don, ils se conservent jusqu’à 42 jours entre 2°C et 6°C.
Les plaquettes
Ce sont des cellules qui interviennent pour prévenir ou arrêter les hémorragies. Elles peuvent être conservées pendant 5 jours, à 22°C.
Le plasma
Il représente à lui seul 55 % du volume sanguin. Composé à 90 % d’eau chargée de sels, il est également très riche en protéines, notamment en albumine et immunoglobulines. Il contient aussi des facteurs de coagulation. Congelé à -25°C, il se conserve pendant un an.
De nombreux médicaments sont fabriqués à partir du plasma. Ils peuvent agir sur la coagulation et traiter des pathologies chez des patients notamment celles qui altèrent les défenses immunitaires sont altérées.
Les différents types de don de sang
Le don de sang dit « total » est le plus courant, mais il est également possible de donner uniquement ses plaquettes ou son plasma. Le don de sang On prélève entre 400 et 500 ml de sang, en fonction du volume sanguin du donneur. Une femme peut donner son sang quatre fois par an, un homme six fois, en respectant un délai d’au moins huit semaines entre chaque don et sous les conditions d’un taux d’hémoglobine suffisant. Après le prélèvement, les trois principaux composants sanguins (plaquettes, globules rouges et plasma) sont séparés.
Le don de plaquettes Le sang prélevé est séparé en ses différents composants. Ce processus de séparation est appelé aphérèse. Les plaquettes sont alors collectées dans une poche pouvant contenir jusqu’à 650 ml, soit environ six fois plus de plaquettes que lors d’un don de sang total. Les plaquettes ne se conservent que cinq jours : pour faire face aux besoins, des dons réguliers et quotidiens sont donc indispensables. On peut donner ses plaquettes jusqu’à douze fois par an, en respectant un intervalle d’au moins quatre semaines entre chaque don. Lorsqu’une maladie (leucémie, aplasie médullaire) ou des traitements lourds (chimiothérapie, radiothérapie) empêchent la fabrication de cellules sanguines par la moelle osseuse, la personne atteinte de cette maladie est dite en aplasie. La transfusion régulière de plaquettes permet alors d’éviter les risques d’hémorragies qui mettraient en péril sa vie.
Le don de plasma Le procédé est similaire au don de plaquettes. On prélève en aphérèse jusqu’à 750 ml de plasma au donneur, puis on lui restitue ses autres composants (globules rouges et plaquettes). Il est possible de donner son plasma toutes les deux semaines, dans une limite de 24 fois par an. Les polytraumatisés (chirurgie dans les accidents graves), les grands brûlés, les hémophiles, les patients souffrant de troubles immunitaires graves, ont besoin de plasma. Celui-ci leur est délivré soit par transfusion, soit sous la forme de médicaments.
L’organisation du don de sang en France
En France, c’est l’Établissement français du sang qui a le monopole des activités de transfusion sanguine, de la collecte à la distribution des produits sanguins. Il approvisionne plus de 1 900 établissements de santé (hôpitaux et cliniques).
Les lieux de collecte
Il existe 153 sites fixes pour donner son sang. La liste de ces sites est disponible sur le site internet de l’EFS. Par ailleurs, 40 000 collectes mobiles sont organisées chaque année. Pour connaitre le lieu de collecte le plus proche de chez vous rendez-vous sur www.dondusang.net rubrique
Où donner
Le parcours d’un donneur
Le don de sang s’effectue en plusieurs étapes :
• le donneur potentiel est accueilli par un(e) secrétaire de l’EFS, qui lui remet un questionnaire à remplir : le questionnaire pré-don
• il est ensuite reçu par un médecin de l’EFS pour un entretien confidentiel. Il s’agit de vérifier son aptitude à donner son sang ;
• la personne donne son sang. Le prélèvement, effectué par un(e) infirmièr(e), dure environ dix minutes pour le don de sang total, et est plus long pour le don de plaquettes et le don de plasma. (1h30 et 1h)
• le donneur est invité à prendre une collation à l’issue du don. Il est indispensable de bien s’hydrater et de se restaurer après un don de sang.
Du don à la transfusion
Le sang recueilli lors des dons n’est jamais transfusé directement au patient. Il est d’abord préparé et qualifié avant d’être cédé aux hopitaux :
• la préparation. Les poches de sang sont acheminées dans un laboratoire, où sont préparés et transformés les produits sanguins. Après la phase de filtrage des globules blancs, les composants du sang – globules rouges, plasma et plaquettes– destinés à être transfusés sont séparés par centrifugation ;
• la qualification. Des tubes échantillons sont prélevés au cours du don et analysés selon deux axes : l’immuno-hématologie, qui consiste à caractériser le sang et à déterminer notamment le groupe sanguin, et la recherche de maladies ou agents transmissibles (VIH, hépatite B, syphilis, hépatite C, paludisme…) ;
• l'immuno-hématologie et la distribution. Une fois préparé et qualifié, le produit sanguin est délivré aux hôpitaux et cliniques qui en font la demande. Avant de transfuser le malade, un dernier test de contrôle permet d'éviter tout risque d’incompatibilité entre le donneur et le receveur, c’est le test dit au « lit du malade »
Les contre-indications au don de sang
Il existe certaines contre-indications au don de sang, qui visent à la fois à protéger la santé des donneurs et celle des receveurs. Elles concernent trois aspects :
• l’état général du donneur (poids supérieur à 50 kg, bon état général...) ;
• les infections en cours (grippe…) ;
• Certains séjours à l’étranger
Association des Donneurs de Sang du Cannet des Maures : 06 19 36 79 33
- Pour plus d’information, n’hésitez pas à nous contacter : Centre d’appels de Marseille : 04 91 18 87 90