mercredi 24 avril 2024 | 00H19

Interview portrait #11 - Julien Gastaud

Interview portrait #11 - Julien Gastaud

La ville du Cannet des Maures présente quelques-uns des agents municipaux et bénévoles qui ont oeuvré tout au long de la période de confinement pour améliorer notre qualité de vie.

Julien GASTAUD – Agent service technique « Espaces verts »

Cursus scolaire et professionnel ?

J’ai suivi un cursus au Lycée Horticole d'Antibes, où j’ai passé un bac professionnel «Aménagement et Travaux Paysagers ».

Que faisais-tu avant d'arriver en mairie ?

Après mon bac, j'ai travaillé comme saisonnier au magasin Castorama d'Antibes dans le secteur vente de produits d'arrosage. Puis J’ai travaillé pendant 14 ans à la mairie d’Antibes au Service des Espaces Verts, en tant qu'élagueur et conducteur d'engins.

Depuis quand travailles-tu à la mairie ?

Je suis arrivé au Cannet en juin 2018 pour me rapprocher de mon domicile.

Quel est en temps normal ta fonction au sein de la mairie ?

Je travaille à l’entretien courant des espaces verts et de l’espace urbain, le ratissage des parcs et jardins, désherbage, tonte, arrosage… Je mets en place des pièges contre les parasites naturels, les nichoirs…

Ta fonction pendant la période de confinement ? 

Au début, c’était surtout le maintien de la propreté car on ne savait pas combien de temps ça allait durer. On a aussi arrosé pour ne pas perdre l’investissement dans les arbres plantés l’an dernier. Ce qui change surtout, c’est le manque de promiscuité avec les collègues. Maintenant, on travaille en horaires décalés pour ne pas se croiser, le port des masques, des gants, on est plus vigilants sur le respect des gestes barrières.

As-tu choisi de continuer à travailler ?

Ma femme était en chômage partiel. Quand on m’a appelé, j’y suis retourné tout de suite. Pour la continuité du service public, ça me paraissait normal.

Comment as-tu vécu le confinement au quotidien ?

J’ai deux enfants de 7 et 11 ans. La journée type, c’était 2 heures d’école le matin et 2 heures l'après-midi. Je vérifiais le travail des enfants en rentrant du travail. En fin de journée, on gardait du temps pour les activités extérieures. 

Que penses-tu de ton rôle en cette période de crise ?

Je pense que c’était important de maintenir la propreté dans la ville, pour ne pas la laisser à l’abandon. Déjà au bout de trois semaines, les herbes avaient bien repoussé. Effectivement, le fait que ces métiers « de l’ombre » soient enfin valorisés, c’est une bonne chose. C’est une forme de gratification. On croyait la solidarité perdue mais finalement elle est toujours là. Ça permet de garder le positif même en période de crise. C’est ce que j’ai envie de retenir.