vendredi 29 mars 2024 | 02H23
Côté ciné : Les feel-Good Films de Sébastien et Catherine
  • Le : vendredi, 15 janvier 2021

 

 Notre sélection ciné pour commencer l’année du bon pied : faire « reset » et s’évader !

Effacer l’historique, de Benoît Delépine et Gustave Kervern ; avec Blanche Gardin, Denis Podalydès, Corinne Masiero, Vincent Lacoste, Benoît Poelvoorde…

 

Dans un lotissement en province, trois voisins sont en prise avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux. Il y a Marie, victime de chantage avec une sextape, Bertrand, dont la fille est harcelée au lycée, et Christine, chauffeur VTC dépitée de voir que les notes de ses clients refusent de décoller. Ensemble, ils décident de partir en guerre contre les géants d’internet. Une bataille foutue d'avance, quoique....

Avec Effacer l'historique, lauréat de l’Ours d’Argent du 70e anniversaire lors de la dernière Berlinale, les réalisateurs poursuivent l’auscultation comique d’une France perdue et marginalisée.

 

Pour en voir plus : 

 

target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.youtube.com/watch?v=lIDR3mBe3XY

 

---------------------------------------------------------------------

Notre-Dame, de Valérie Donzelli ; avec Valérie Donzelli, Pierre Deladonchamps, Bouli Laners, Virginie Ledoyen…

Le jour où le montage du film était terminé, la réalisatrice apprenait qu’un incendie ravageait le monument. Ce désastre met en lumière son long métrage aux allures de conte de fées drôle et rythmé, qui relate les tribulations professionnelles et amoureuses d’une architecte, Maud Crayon (Valérie Donzelli elle-même) chargée de redessiner le parvis de Notre-Dame. La place des femmes, la peur du changement, la violence de la métropole (chez Donzelli, Paris est une ville où l’on se prend littéralement des claques !) : autant de thèmes que la cinéaste aborde sans renoncer à son cinéma bricolo et fantaisiste. Avec, en prime, la seule scène jamais tournée dans l’enceinte même de Notre-Dame-de-Paris, quelques mois avant l’incendie…

Pour voir la bande-annonce : 

target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://youtu.be/G1j3pI3bY18

 

---------------------------------------------------------------------------------------------

Yakari, la grande aventure, de Toby Genkel et Xavier Giacometti ;

Yakari, le héros de papier créé par Job et Derib prend vie sur grand écran après une adaptation en série pour la télévision. Qui est-il, se demandent peut-être les plus jeunes d’entre vous ? Le film nous l’apprend puisqu’il s’agit d’une origin story inédite, reprenant des éléments du tout premier album qu’elle enrichit notablement. Le jeune Indien sioux fait ainsi la connaissance de Grand Aigle, qui lui offre le don de parler aux animaux. C’est grâce à cela qu’il va apprivoiser Petit Tonnerre, le mustang insaisissable qui deviendra son plus fidèle compagnon. À la souplesse de l’animation (de la 3D imitation 2D) se greffe un aimable récit initiatique sur l’écoute de l’autre dans le respect des lois de la nature.

 

Par ici la BO de la série : https://dai.ly/x7vhr0g

 

Et retrouvez les albums originaux dans les bacs jeunesse de la médiathèque !

 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Escape from Pretoria, de Francis Annan ; avec Daniel Radcliffe, Ian Hart, Daniel Webber, Nathan Page…

L'histoire vraie de l'incarcération et de l'évasion de deux activistes anti-Apartheid, Tim Jenkin et Stephen Lee, en Afrique du Sud en 1978. Incarcérés dans la prison de sécurité maximale de Pretoria, ils décident d'envoyer un message clair au gouvernement et de s'échapper !

 

Le bonus vidéo : 

target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.youtube.com/watch?v=o-22_wh_4KU

 

------------------------------------------------------------------------------------

Un divan à Tunis, de Manèle Labidi ; avec Golshifteh Farahani, Majd Mastoura, Aïsha Ben Miled

Selma Derwish, 35 ans qui, après avoir exercé en France, ouvre son cabinet de psychanalyse dans une banlieue populaire de Tunis. Les débuts sont épiques, entre ceux qui prennent Freud et sa barbe pour un frère musulman et ceux qui confondent séance tarifée avec "prestations tarifées". Mais au lendemain de la Révolution, la demande s'avère importante dans ce pays schizophrène. Alors que Selma commence à trouver ses marques, elle découvre qu'il lui manque une autorisation de pratique indispensable pour continuer d'exercer…

 

Le pitch en images, c’est par :

target="_blank" rel="noopener noreferrer">https://www.youtube.com/watch?v=I5U9PPASfGQ