dimanche 17 novembre 2024 | 18H22
INVITATION ô VOYAGE (olympique !) - Coups de coeur adultes
  • Le : mardi, 06 août 2024

Romans


Pays basque, au cœur de l'hiver. Un berger trouve la mort dans des gorges escarpées. La gendar-merie conclut au suicide. Pourtant, personne ne veut y croire.
L'ex-commissaire Lola Jost est appelée à la rescousse et embarque sa fidèle partenaire, Ingrid Diesel, une artiste du strip-tease.
Très vite, Lola flaire une piste du côté de Novavita, un groupe de maisons de retraite, éclaboussé par un récent scandale médiatique. Problème : comment s'infiltrer dans leur établissement privé de Ciboure ? Et si leur duo s'y faisait engager pour un show musical ? Leur temps est compté : une nouvelle victime est découverte au pied d'une falaise...
Découvrez d’autres aventures trépidantes d’Ingrid et Lola dans notre fonds policier…  





À l'âge où il est d'usage d'envisager un repos bien mérité, Lionel Duroy a choisi d'enfourcher son vélo et de s'en aller vers ces endroits qui l'ont toujours fasciné : la Roumanie, la Moldavie, la Transnitrie... et peut-être Stalingrad. Il avait dans l'idée de rouler sans autre projet que de jouir du plaisir d'exister, jusqu'à s'épuiser, pour finalement passer seul et sans cérémonie de l'autre côté. Disparaître. Il l'a tenté, mais la vie est un roman qu'il a fini par écrire.




«  Chaque âme a le droit d’errer sept lunes dans l’Entre-Deux. Pour se souvenir de ses vies passées. Et ensuite, pour oublier. Ils veulent que vous oubliiez.  »
 
1990, Colombo. Alors que la guerre civile au Sri Lanka est à son apogée, le photographe de guerre Maali Almeida se réveille dans un grand bureau céleste. Une employée harassée l’informe brusquement qu’il est mort, son cadavre gît dans les profondeurs du lac Beira. Depuis cet Entre-Deux, une dernière chance s’offre à lui : Maali dispose d’une semaine – sept lunes –, pour résoudre le mystère de son propre meurtre et révéler des clichés qui changeront le cours de ce conflit sanglant et sans merci.
 
Il se lance alors dans une enquête rocambolesque au coeur de la capitale sri-lankaise avant que son témoignage sur des atrocités ne tombe entre de mauvaises mains, ou pire, dans l’oubli.
 
S’inspirant du folklore et de la mythologie du Sri Lanka, Shehan Karunatilaka brosse un portrait kaléidoscopique des vivants et des esprits, personnages romanesques ou figures historiques, qui cherchent tous vengeance ou vérité.

 




Les Olympiades. C’est là, autour de la dalle de béton de cet ensemble d’immeubles du Chinatown parisien que s’est installée la famille Truong, des boat people qui ont fui le Vietnam après la chute de Saigon. Victor Truong chérit l’imparfait du subjonctif et les poésies de Vic-to-Lou-Go (Victor Hugo). Alice, sa femme, est fan de Justin Bieber mais déteste Mitterrand, ce maudit «  communiste  » élu président l’année où est née leur fille Anne-Maï, laquelle, après une enfance passée à rêver d’être blonde comme une vraie Française, se retrouve célibataire à 40 ans, au désespoir de ses parents.
Cette tour de Babel de bric et de broc, où bruisse le murmure de mille langues, est une cour des miracles aux personnages hauts en couleurs. Voilà Ileana, la pianiste roumaine, désormais nounou exilée ; Virgile, le sans-papier sénégalais, lecteur de Proust et virtuose des fausses histoires, qui squatte le parking et gagne sa vie comme arnaqueur. On y croise aussi Clément, le sarthois obsédé du Grand Remplacement, persuadé d’être la réincarnation du chien de Michel Houellebecq, son idole. Tous ces destins se croisent, dans une fresque picaresque, faite d’amours, de deuils, de séparations et d’exils.
La Vie mode d’emploi de Perec est paru en 1978, quand les Olympiades sortaient de terre. Comment Perec raconterait-il le Paris d’aujourd’hui ? Ce premier roman de Doan Bui tente d’y répondre, en se livrant lui aussi à une topographie minutieuse d’un lieu et de ses habitants. L’auteure y décrit la France d’aujourd’hui, de la coupe du Monde 98 aux attentats de 2015 dans un roman choral d’une drôlerie grinçante.

 



Tandis qu’aux Etats-Unis la conquête de l’Ouest se poursuit inexorablement, les Empires russe et britannique se livrent une « guerre froide » en Extrême-Orient. Guennadi Nevelskoï, navigateur obstiné, poussé par une ambition effrénée, obtient l’autorisation officieuse du tsar de lancer une expédition dans cette région. Son but est de trouver une voie navigable sur la côte pacifique, à l’embouchure du fleuve Amour, face à l’île de Sakhaline.
De cette histoire épique et méconnue, Andrei¨ Guelassimov tire un scénario rocambolesque et savoureux. Sans dissimuler une certaine jubilation littéraire, il fait appel tour à tour à des intrigues invraisemblables, des espions écervelés, des bandits ou des mouchards qui s’affrontent dans un suspens où la satire et l’ironie frôlent souvent le lyrisme. Plongé au cœur de ces nombreuses péri-péties, le lecteur a le sentiment de toucher du doigt ce qu’il faut d’efforts, d’ingéniosité, d’intrigues et de hasards pour parvenir à une décision politique et humaine capable d’influencer l’histoire du monde.
Avec La Rose des vents, Guelassimov choisit de rendre hommage au roman historique et d’aventures. Il revisite les lectures qui ont bercé son adolescence (et la nôtre !), se jouant des codes avec un plaisir facétieux.
Ne´ en 1965 a` Irkoutsk, Andrei¨ Guelassimov s’est fait connaître par La Soif (2004) qui lui a assuré un succès jamais démenti auprès du public russe et international. Il est l’auteur de six romans et nouvelles publiées en français dans lesquels il parvient à imposer son style éclectique.



Documentaires

Pleins feux sur les dessous de la Grande Bleue avec les ouvrages magnifiquement illustrés des explorateurs scientifiques et néanmoins photographes, Laurent Ballesta et Steve Weinberg :


De la Polynésie au Groenland, sur toute la planète, les profondeurs des mers regorgent d'une flore et d'une faune éblouissantes que seuls des plongeurs confirmés peuvent approcher. Laurent Ballesta en a fait le tour, à l'affût de clichés inédits. Il nous livre plus de 400 photos subaquatiques exceptionnelles de la reproduction des requins, de la danse des anguilles, de l'ange de mer de l'Antarctique, des raies des îles polynésiennes... À travers un véritable arc-en-ciel de couleurs se révèle toute la biodiversité d'un univers peu connu de l'homme. Or, les mers recouvrent les deux tiers de la surface du globe et sont les réserves d'oxygène de la planète.
Donner à découvrir, à respecter, telle est l'ambition de ce magnifique ouvrage destiné à toute la famille et soutenu par Nicolas Hulot : " Protéger la mer, c'est préserver la vie. "

Avec la participation de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature)





Vous pensiez connaître la Méditerranée ? Voici un regard différent sur la « Grande Bleue » ! À travers des images d'exception, fruit de longues heures d'observation passées sous l'eau, Steven Weinberg vous emmène sous la surface pour vous montrer la flore et la faune méditerranéennes comme vous ne les aviez encore jamais vues. Grâce à cet ouvrage, où l'art et la science font bon ménage, vous rentrerez dans l'intimité des étonnants êtres vivants qui peuplent la Méditerranée.
Plongeur, ce livre vous incite à vous arrêter plus souvent, à prendre le temps de regarder, pour découvrir les petites merveilles ou le détail surprenant que vous n'aviez pas l'habitude de voir. Et pour ceux qui n'ont pas la chance de descendre sous la surface, voici un voyage sous les ondes qui ne vous laissera pas indifférent. L'étrangeté des images et le texte, léger mais instructif, vous fe-ront vivre des « rencontres du troisième type » qui vous permettront de vous évader d'un monde qui nous paraît souvent bien laid.
Partez à la découverte du mérou, de la pieuvre, de l'algue acétabulaire, du corail solitaire, de l'oursin. Loin d'être un guide, cet ouvrage vous présente néanmoins une centaine d'espèces du monde animal et végétal des fonds méditerranéens. La beauté est au rendez-vous pour qui veut bien la voir !
Spécialiste en biologie marine, Steven Weinberg est né en 1946 à Laren (Pays- Bas). En 1953 il découvre la Méditerranée sur la côte varoise, en mettant la tête sous l'eau avec des lunettes de plongée. Il plonge en scaphandre autonome pour la première fois à Cassis en 1958 et devient pho-tographe sousmarin à Cap d'Ail en 1963. Chercheur en biologie marine à l'Université d'Amster-dam, il obtient son Doctorat d'État en 1979, puis est engagé comme professeur de biologie réci-fale à l'Université de Porto Rico. De 1982 jusqu'à sa retraite en 2010, il est professeur de biologie à l'École Européenne de Luxembourg. Depuis les années 1990, Steven Weinberg est un infatigable vulgarisateur du monde sous-marin, à travers ses guides, livres et articles de revue.