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Le : mercredi, 06 novembre 2024
La Vitrine sublime de Catherine : où l’Art met le monde en abyme…
Romans
Voilà l'été. Berthe Morisot, peintre impressionniste, et Eugène Manet, son mari affable, quittent Paris pour une partie de campagne. Ils posent valises et chevalet dans une maison champêtre, havre d'une douceur estivale propice à toutes sortes d'expérimentations nocturnes.
Cinquante-deux semaines : c’est le temps qu’il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde. C’est le temps que s’est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l’initier, chaque mercredi après l’école, à une œuvre d’art, avant qu’elle ne perde, peut-être pour toujours, l’usage de ses yeux.
Ensemble, ils vont sillonner le Louvre, Orsay et Beaubourg. Ensemble, ils vont s’émerveiller, s’émouvoir, s’interroger, happés par le spectacle d’un tableau ou d’une sculpture. Empruntant les regards de Botticelli, Vermeer, Goya, Courbet, Claudel, Kahlo ou Basquiat, Mona découvre le pouvoir de l’art et apprend le don, le doute, la mélancolie ou la révolte, un précieux trésor que son grand-père souhaite inscrire en elle à jamais.
Grand roman d’initiation à l’art et à la vie, histoire d’une relation solaire entre une petite fille et son grand-père, Les Yeux de Mona connaît un destin fabuleux : traduit dans plus de vingt pays avant même sa parution en France, c’est un phénomène international.
Amoureuse de l'avant-garde, peintre, poétesse et femme passionnée, H. d'Oettingen, née Miontchinksa en Ukraine, a été à la fois muse et mécène. Cette enquête intime et littéraire reconstitue le destin de cette figure de la Belle Epoque, plongeant le lecteur dans le Montparnasse bohême du début du XXe siècle où elle côtoie G. Apollinaire, A. Modigliani, M. Jacob et le Douanier Rousseau
Documentaire
La Provence, la magie de sa lumière, ses monuments et ses paysages mythiques méritent le regard émerveillé des peintres. Pour notre bonheur, ils ont célébré le géant mont Ventoux et l'altière Sainte-Victoire. Ils ont vénéré le Pont du Gard et la basilique Saint-Victor. Ils se sont attardés sur les deux rives du Rhône, aimant autant celle de Villeneuve que celle d'Avignon. Ils ne se sont pas contentés d'Arles et de la Camargue, ils ont investi les Alpilles et la Montagnette pour interroger le rocher des Baux. Admirez ces Vieux-Port d'un siècle à l'autre, ces vues et ces coins de Marseille... L'Estaque fut un haut lieu de l'exploration picturale. Cézanne, Renoir, Derain, Braque, Dufy, Marquer, Othon Friesz y séjournèrent pour taquiner les violences de l'azur. Laissez-vous charmer par ces bords de mer, ces cabanons, ces campagnes. Goûtez le calme placide de Martigues et de la Côte Bleue, qui s'oppose à la falaise de cap Canaille. Regardez Toulon, Cassis et le golfe de Saint-Tropez qui fut redécouvert par Signac peu avant 1900. Bonnard, Dufy, Manguin, Derain, Vlaminck, Braque, Camoin y déferlèrent plus par souci de profiter d'une atmosphère de farniente qu'en conquérants de la couleur pure. Ce livre est une invitation à découvrir l'inépuisable Provence des paysagistes. Encore plus que de récréation, on peut qualifier de délectation le voyage qu'il nous offre.
Dans son rapport du 11 novembre 2019, l’Organisation mondiale de la santé affirme que l’art est bénéfique pour la santé, tant physique que mentale. Si les philosophes ont les premiers pressenti son impact sur notre existence, leurs thèses sont désormais confirmées par les neurosciences, qui nous révèlent comment l’art sculpte et caresse notre cerveau.
Pierre Lemarquis, accompagné de Boris Cyrulnik, nous invite à partager, à travers son musée imaginaire, son expérience de l’art qui guérit la mémoire.
Dans toutes les cultures du monde, les artistes témoignent du fait que l’art, depuis ses origines, est indissociable de la mémoire : magnifiques manuscrits enluminés du Moyen Âge, fascinants motifs géométriques de l’art islamique, lignes mystérieuses de Nazca au Pérou ; ces liens étroits entre art et mémoire sont aussi connus de Giotto, de Botticelli, de Michel-Ange, sans oublier Vermeer et Dalí.
Cet ouvrage se propose d’explorer et d’analyser les pouvoirs de l’art sur notre mémoire : comment nous permet-il d’en prendre soin et de la développer ? Comment nous aide-t-il à mieux apprendre et à penser ?
Les développements récents des neurosciences nous permettent aujourd’hui d’en connaître les mécanismes. Nous savons que grâce à l’interaction avec les œuvres, grâce aux émotions qu’elles suscitent, notre mémoire va se trouver stimulée et enrichie. Et plus encore lorsque la maladie nous touche, il est désormais certain que l’art soutient et soigne nos mémoires défaillantes.
Et n’est-ce pas là l’une des fonctions essentielles de notre cerveau que de se souvenir, de préserver notre mémoire mais aussi celle de l’humanité ?
« Qu'est-ce que l'art ? » La question, de l'aveu même de la maîtresse, n'est pas facile... Mais il en faudrait plus pour réduire Pico Bogue au silence ; en quelques secondes il improvise : « L'art, c'est le contraire d'une définition. Dans "définition", il y a "fini". Du coup, ça limite. Mais l'art, au contraire, ça ouvre les yeux, les oreilles, les poumons, l'esprit. Ça ouvre au monde, à la nature, à la vie. » Hum... bref, « pour la fête de l'école, chaque élève exposera une oeuvre qu'il aura créée lui-même. » Pico, Ana Ana et leurs amis vont, à leur habitude, prendre les choses très au sérieux, leur but est simple : devenir des artistes avant la fin du mois. Chiche ?