vendredi 29 mars 2024 | 02H49

Le Lions Club Européen en Coeur du Var organise une journée de dépistage de la vue gratuite mercredi 27 mars 2024.

La déclaration en ligne des revenus est une obligation depuis 2019. Au Cannet des Maures, l'association des télédéclarants cannetois vous accompagne bénévolement. Tous les mardis de 9h à 12h et de 14h à 17h, du 16 avril au 04 juin, prenez rendez-vous. 

La déclaration en ligne des revenus est une obligation depuis 2019. Au Cannet des Maures, l'association des télédéclarants cannetois vous accompagne bénévolement. Tous les mardis de 9h à 12h et de 14h à 17h, du 16 avril au 04 juin, prenez rendez-vous. 

Un arrêté ministériel daté du 23 juillet 2023 et portant décision sur la demande communale de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle suite à l'épisode de sécheresse que le territoire du Cannet des Maures a connu au cours de l'année 2022, a été publié au Journal Officiel de la République Française du 26 septembre 2023.

La commune poursuit son action sociale et son action en faveur du développement durable en mettant en place des Jardins Familiaux à destination des Cannetois et des Cannetoises. Au delà de la culture, les Jardins Familiaux sont un lieu de loisirs, de détente et de rencontres dans une atmosphère conviviale autour d’un projet commun.

Les objectifs sont multiples. D’une part, favoriser le développement de la vie sociale et les échanges intergénérationnels, ainsi que favoriser l’aide et l’équilibre alimentaire. Ensuite, sensibiliser les jardiniers à l’environnement par la pratique d’une agriculture durable et respectueuse de la nature.

Situés le long du Réal Martin, au début de la piste de la Boudrague, les jardins sont à proximité immédiate du centre-ville avec possibilité de s’y rendre à pied.

Le site, d’une surface totale d’environ 5 000 m², est composé de :

  • parcelles entre 25 et 50 m², à destination des particuliers
  • 1 parcelle à vocation pédagogique d’approximativement 200 m², à destination des écoles communales, des centres de loirs et de la Maison des Jeunes
  • 1 parcelle à vocation sociale, d’approximativement 200 m²
  • Un espace à vocation de verger et de rucher pédagogique

Le terrain est équipé d’abris permettant de garder les outils, d’arrivées d’eau, de composteurs collectifs et d’un espace commun de convivialité. Des activités seront programmées pour accompagner les jardiniers dans la mise en culture de leurs parcelles. 

Attribution des jardins

Vous êtes intéressé(e) ? Les candidatures sont ouvertes ! 

Vous pouvez transmettre votre dossier d’inscription par courrier ou par mail. Vous pouvez également le déposer en main propre directement au CCAS.

La prise effective des parcelles sera possible à partir de septembre.

Composition du dossier :

  • Formulaire d’inscription
  • Justificatif de domicile de moins de 3 mois
  • Attestation sur l’honneur indiquant la non-jouissance d’un espace extérieur ou de l’impossibilité de le cultiver
  • Copie de la pièce d’identité
  • Dernier avis d’imposition

Coordonnées :

Maison de la Fraternité
10 rue du Lavoir
Le Cannet des Maures
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 

Critères

Les candidatures reçues seront analysées par le « Comité d’attribution et de suivi » des Jardins Familiaux, composé des membres du CCAS, d’élus et des agents communaux. Les parcelles seront attribuées selon les critères suivants : 

  • Être domicilié au Cannet des Maures
  • Ne pas disposer d’un jardin privé ou justifier de l’impossibilité de le mettre en culture
  • Les habitants ayant des ressources modestes (retraités, bénéficiaires de minimaux sociaux, chômeurs, etc.) seront prioritaires

L’ordre d’arrivée des candidatures sera également pris en compte.

Destination du jardin

Le terrain mis à disposition devra être utilisé en respect de la charte et du règlement intérieur. Les bénéficiaires pourront cultiver des légumes, des fleurs et ou des fruits, exclusivement pour sa consommation personnelle et familiale. 

Les jardins familiaux s'inscrivent dans la démarche de développement durable engagée par la commune. Cela repose sur les principes d’économie des ressources, de travailler avec la nature ainsi que de responsabilité, de participation, d’équité et de solidarité. En conséquence, les bénéficiaires s’engagent à :

  • Jardiner « bio », refuser les engrais de synthèse, les pesticides et autres traitements non admis en culture biologique
  • Faire une consommation parcimonieuse de l’eau, en privilégiant le paillage et le broyat pour garder l’humidité dans le sol
  • S’impliquer dans la vie collective des jardins, notamment pour contribuer à l’entretien des parties communes
  • Respecter les jardins voisins, pratiquer la convivialité et le respect de l’autre

Vous envisagez de faire une donation ou un legs et hésitez encore sur le choix du bénéficiaire ? Pourquoi ne pas l’effectuer au profit de votre commune ? Qu’il s’agisse d’un don ou d’un legs, il est possible pour un particulier de l’adresser à une collectivité. Depuis plusieurs années, les dotations d’Etat diminuent et la conjoncture climatique et économique accentue les charges qui pèsent sur les budgets des municipalités. Pourtant, plus que jamais, les villes ont besoin d’un soutien financier afin de faire face aux enjeux actuels (actions de lutte contre le dérèglement climatique, soutien à l’économie locale, solidarité envers les plus démunis…).

Pour un geste qui compte, agissez local. Contribuez généreusement pour soutenir votre collectivité dans le cadre de ses missions de services publics. Aucune restriction n'existe quant au bien, qui peut être un bien immobilier ou mobilier. Enfin, votre commune peut recevoir un bien à l'extérieur de son territoire, dans toute la France ou même à l'étranger. 

Plus d’informations via les liens suivants :

https://www.mairesdefrance.com/don-ou-legs-les-regles-%C3%A0-conna%C3%AEtre-et-les-pieges-%C3%A0-eviter-article-505-0 

https://www.affiches.fr/infos/droit-et-chiffre/don-ou-legs-a-une-commune%E2%80%89-les-regles-a-connaitre/ 

https://www.banquedesterritoires.fr/sites/default/files/questions_reponses/T%C3%A9l%C3%A9charger%20le%20document_52.pdf 

La lutte contre les violences faites aux femmes est devenue, depuis quelques années, un enjeu de société et une politique prioritaire qui nécessite, pour porter ses fruits, une étroite coordination de tous les acteurs.

En novembre 2016, dans le cadre du Conseil départemental de prévention de la délinquance, a été décidé de créer une commission départementale de lutte contre les violences faites aux femmes (CODEV), instance spécifique, réunissant les principaux partenaires prenant en charge ce public afin de s'assurer de la cohérence des actions déployées dans le département. La CODEV est une instance départementale d'évaluation et de suivi qui permet de dresser un bilan des actions menées et de s'assurer de leur cohérence à l'échelon départemental.

Violences au sein du couple, violences sexuelles (agressions diverses, viols), violences sexistes et sexuelles au travail, mutilations sexuelles, mariages forcés, polygamie, prostitution et/ou traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle sont autant d'exemples des violences diverses qui nécessitent des actions spécialisées dédiées.

Les dispositifs existants :

- Écoute Violences Conjugales : écoute psychologique suite à une mise à l'abri par le 115, disponible 7/7j de 17h à 23h;

- Centre régional de suivi et de prise en charge des auteurs de violences conjugales;

- Maison de protection des familles : située au groupement de gendarmerie à La Valette du Var, permet la prévention et le suivi des familles en collaboration avec le réseau local;

- Intervenante sociale de gendarmerie dédiée au sein de la compagnie de La Valette / Hyères;

Les contacts à connaitre :

Mineur(e) ou majeur(e), vous êtes victime de violences, appelez :

- 17 POLICE SECOURS en cas d'urgence,

- 114 si vous ne pouvez pas parler, envoyez un sms

- 115 pour une mise à l'abri

- 3919 pour une écoute 24/24h et 7/7j

- https://www.arretonslesviolences.gouv.fr/ pour un signalement en ligne aux forces de l'ordre.

Les contacts des associations du Var : http://www.var.gouv.fr/contacts-utiles-a6047.html

 

À leur contact, la première impression ressentie est celle de la convivialité. Et cette convivialité, c'est elle qui en est à l'origine. Pascale est née au Printemps 1966 à Aubervilliers. Fille de gendarme, elle connait très jeune ce qu'elle appelle "la déchirure du déracinement". À six ans, elle a déjà parcouru trois départements et passe toute son adolescence dans les îles, entre la Réunion et la Martinique. À 15 ans, son père est muté au peloton d'autoroute du Cannet des Maures. Pour son retour en métropole, c'est donc la terre cannetoise qui l'accueille. C'est ici qu'elle rencontrera son mari à 23 ans, et qu'il fera d'elle "son épouse et une citoyenne cannetoise. Grâce à lui, j'ai trouvé ma place, mon territoire". Un territoire qu'elle ne quittera plus.

Un parcours professionnel riche en diversité

Elle passera ainsi par une société d'aménagement du territoire, une agence immobilière, un mandat de conseillère municipale, et l'entreprise de géomètre expert familiale. Elle entre ensuite à la mairie du Cannet en 2002 au service Urbanisme. Elle occupe ensuite un poste de responsable au sein du pôle Education et Transports qu'elle initie. Puis elle décide de quitter ses fonctions à responsabilité pour se tourner vers le social et le scolaire. C'est ainsi qu'en 2015, elle commence à conduire le bus communal gratuit qui transporte les personnes âgées cannetoises au Cannet et alentours.

Courses, rendez-vous médicaux, administratifs. Quatre fois par semaine, Pascale est pour ses passagers à la fois animatrice, psychologue, conseillère, conductrice et amie : "Elle n'est pas qu'un agent communal pour nous, c'est bien plus que cela, raconte Ouafa. Nous partageons avec elle nos tracas du quotidien et elle nous apporte une aide précieuse et du soutien, elle veille sur chacun de nous." Elle développe également sa fibre sociale à travers des missions bénévoles, au CCFF (Comité Communal des Feux de Forêts) ou encore au cours de raids humanitaires. Pour Pascale, l'explication est simple et sans équivoque : "J'étais faite pour ça. De tous les métiers que j'ai pratiqués, c'est de loin le plus noble".


Pour toute information pratique concernant le bus communal (horaires et jours de passage), la Maison de la Fraternité vous répond au 04 94 50 08 21, ou par courriel à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. .

La ville du Cannet des Maures présente quelques-uns des agents municipaux et bénévoles qui ont oeuvré tout au long de la période de confinement pour améliorer notre qualité de vie.

Patrick Coulomb, bénévole aux côtés du Centre Communal d'Action Sociale

Comment êtes-vous devenu bénévole ?

J’ai vu l’annonce publiée sur la page facebook de la ville. J’y ai répondu rapidement, vers fin mars. Je me suis rendu disponible pour prendre les contacts, faire les courses… J’ai pris en charge deux dames, l’une avait 84 ans, elle était veuve depuis peu, ses enfants sont loin. Le confinement est venu ajouter de la détresse à sa solitude. Elle a donc très bien accueilli mon appel. En dehors des coups de fil et des courses, je suis passé les voir toutes les deux au premier mai pour leur offrir un brin de muguet. Et j’espère pouvoir continuer d’entretenir ces liens en dehors de ma mission de bénévolat.

Pourquoi vous êtes-vous engagé bénévolement ?

C’était une première expérience pour moi. Avant cela, j’étais en activité, j’étais chef d’entreprise, j’avais peu de temps. Je suis à la retraite depuis le début d’année, ça a coïncidé avec le début du confinement, et ça m’allait très bien, ce n’était pas contraignant. Dès l’instant où l’on peut donner ne serait-ce que du temps et de l’écoute, ça n’engage pas beaucoup.
On aime tous recevoir d’une manière ou d’une autre, mais on ne peut pas que recevoir, il faut donner un peu aussi dans la mesure du possible. C’est une question d’altruisme, d’éthique civique, d’éducation. Ca me semble normal, surtout quand ça s’adresse à nos aînés, car nous serons un jour à leur place. C’est une belle solidarité intergénérationnelle. Ca réactive des valeurs morales qui étaient un peu en sommeil je pense, du fait de la turbulence de la vie de tous les jours. Des valeurs essentielles.

Dans la vie de tous les jours, que faites-vous ?

Je suis retraité, je suis un ancien dirigeant d’entreprise, et parent de trois enfants, deux filles et un garçon. Je suis Cannetois depuis 1983.

Un souvenir marquant ou une rencontre dans vos missions de bénévole ?

Quand j’ai appelé l’une des deux personnes le 10 mai, la veille du déconfinement, elle croyait que je faisais partie de l’équipe municipale. Elle m’a dit : « votre mission s’arrête demain ? ». Je lui ai répondu que non, que je continuerais de l’appeler si ça lui convenait. Elle a été ravie ! Elle avait vraiment l’appréhension que tout s’arrête le lendemain. J’ai vu à quel point notre rencontre avait pu lui apporter.
Ce qui m’a interpelé surtout, c’est qu’il y a eu beaucoup de mobilisation et de solidarité qui se sont installées de façon spontanée dans différents domaines. On a fait plus attention aux autres. J’espère que ça perdurera après tout ça.

La ville du Cannet des Maures présente quelques-uns des agents municipaux et bénévoles qui ont oeuvré tout au long de la période de confinement pour améliorer notre qualité de vie.

Alexandra Bellini, bénévole aux côtés du Centre Communal d'Action Sociale

Comment êtes-vous devenue bénévole au CCAS ?

J’ai vu passer l’annonce de recherches de bénévoles sur la page facebook du Cannet des Maures. J’ai appelé le CCAS, et ils m’ont expliqué que les missions consistaient à appeler les personnes dans le besoin régulièrement, prendre des nouvelles, faire des courses. J’ai accepté. On m’a proposé de m’occuper de deux femmes d’un certain âge. L’une était autonome, il suffisait de prendre de ses nouvelles, l’autre n’était pas sereine à l’idée de sortir, donc je lui ai fait aussi quelques courses. C’était une belle expérience que je renouvellerai je pense ! J’ai beaucoup appris. 

Pourquoi vous êtes-vous engagée ?

Ca m’a touché de voir toutes ces personnes âgées qui avaient peur et restaient cloîtrées chez elles. Mes parents vont bien, mais s’ils étaient plus âgés et que j’avais été loin, j’aurais été contente de savoir que quelqu’un prenait soin d’eux. Je voulais être là pour eux, pour les aider et les rassurer.

Dans la vie de tous les jours, que faites-vous ?

J’ai 40 ans, je ne travaille pas, mon conjoint travaille en hôpital. Je suis maman de trois enfants de 12, 15 et 19 ans.  Le fait qu’ils soient grands m’a permis d’être d’avantage disponible.

Etes-vous Cannetoise de longue date ?

Je suis Cannetoise depuis 10 ans, je connais bien la ville et ses structures.

Un souvenir marquant ou une rencontre durant vos missions de bénévole ?

Quand j’ai proposé à l’une des dames de lui faire ses courses, elle s’est inquiétée pour moi en me disant que si j’y allais, je risquais d’attraper le virus. Je lui ai répondu que j’étais là pour ça, j’ai trouvé ça très touchant. J’ai passé de bons moments avec elles deux, et je pense que je garderai contact avec elles.